À la veille du départ de la délégation guinéenne pour les Championnats du monde de Sambo 2025, prévus du 7 au 9 novembre à Bichkek, au Kirghizistan, la Fédération Guinéenne de Sambo (FGS) a tenu, ce lundi, une conférence de presse à son siège de Sonfonia, dans la haute banlieue de Conakry.
Objectif : faire le point sur les préparatifs de la sélection nationale, composée d’une dizaine d’athlètes, dont quatre femmes.
Le président de la fédération, Maître Amadou Sadigou Bah, s’est montré confiant quant aux performances de ses athlètes.
« Cette fois-ci encore, notre objectif est clair : ramener des médailles. Le Sambo guinéen n’a jamais effectué un déplacement sans revenir avec au moins une récompense. L’année dernière, nous avons remporté pour la première fois une médaille mondiale, une première historique pour notre pays. Nous voulons désormais aller plus loin et viser l’or. La Guinée mérite de briller sur la scène internationale », a-t-il déclaré, avant de saluer la motivation et la discipline de ses combattants.
Selon lui, la Guinée sera représentée par dix athlètes engagés dans différentes catégories, chacun ayant les capacités de monter sur le podium.
Parmi ces athlètes, Fatima Kourouma, pratiquante polyvalente évoluant également en MMA, Muay Thaï et boxe, affiche une confiance sans faille.
« Je me suis vraiment sentie la bienvenue dans l’équipe. L’accueil a été chaleureux et je n’ai eu aucun mal à m’adapter. Par la grâce de Dieu, je suis venue avec l’objectif clair de décrocher une médaille d’or pour mon pays », a-t-elle confié.
De son côté, Moussa Keita, porte-parole de l’équipe nationale, a souligné la qualité de la préparation effectuée par le groupe.
« Cela fait presque six mois que nous travaillons dur. L’équipe est soudée, prête à rivaliser avec les meilleures nations et à montrer les progrès accomplis depuis l’an dernier. Notre ambition est simple : offrir l’or à la Guinée », a-t-il assuré.
Enfin, Maître Amadou Sadigou Bah a mis en avant la place croissante des femmes dans la discipline.
« Cette année encore, quatre athlètes féminines défendront nos couleurs, et nous avons bon espoir qu’elles feront la fierté du pays. Je le dis souvent aux jeunes : si vous ne travaillez pas, les filles prendront votre place. Aujourd’hui, la majorité des médailles proviennent d’elles, et cela nous rend très fiers », a-t-il conclu.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com
