Cellou Dalein Diallo a clarifié sa position, ainsi que celle de l’UFDG, concernant l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025. L’ancien Premier ministre a annoncé qu’il ne soutiendra aucun candidat. Cette déclaration a été faite lors d’un meeting tenu ce samedi 15 novembre 2025 à Paris, en France.
Qualifiant la prochaine élection présidentielle de « mascarade électorale », Cellou Dalein Diallo déclare : “L’UFDG ne s’associera pas à cette mascarade. Parce que, vous savez, c’est un processus déclenché pour donner un semblant de légitimité et de légalité à la confiscation du pouvoir et à la commission du parjure. Nous ne sommes pas de cette catégorie. Ils ne participeront ni directement, ni indirectement à cette mascarade. L’UFDG est un parti fort, crédible, respecté de l’intérieur comme à l’extérieur”.
Poursuivant, il estime que : “Si nous nous associons à cette mascarade, à cette confiscation du pouvoir, à cette commission du parjure, nous allons perdre notre âme. Nous ne le ferons pas, ni directement, ni indirectement. Vous savez, le processus a été déclenché. C’était d’abord le référendum. On a demandé à nos militants et à tous les compatriotes de ne pas participer. La majorité d’entre eux n’a pas participé. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? 91% de participation, 89,30% de votes favorables. S’il réussit son coup de force, les résultats qui seront publiés seront comme ceux publiés à l’occasion du référendum”.
Le président de l’UFDG insiste :
“L’UFDG ne participe pas à ça. Nous sommes des démocrates convaincus. Nous allons le battre. Nous n’allons pas participer à l’enterrement de la démocratie et de la liberté publique dans notre pays. Que ce soit clair, nous n’avons pas de candidats. Nous ne soutenons personne. On ne participe pas à une mascarade. On veut la démocratie, vraie. Où le peuple de Guinée, les citoyens en âge de voter choisiront librement leur dirigeant. Au niveau de la commune, au niveau de l’Assemblée nationale et au niveau de l’exécutif. Nous nous battons pour ça”, a-t-il tranché.
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre exhorte ses militants à assumer cette décision : “Mais pour l’instant, on refuse d’être complice caution d’une confiscation du pouvoir par celui qui avait juré de ne jamais se porter candidat à l’élection organisée pour le retour à l’ordre constitutionnel. Donc je crois que nous sommes d’accord. Maintenant la décision, il faut l’assumer. Il faut donner les moyens aux forces vives de mener à bon port la lutte. Ça demande votre mobilisation, on compte sur vous. Il faut l’assumer”, a martelé Cellou Dalein Diallo.
Bhoye Barry pour guinee7.com

