Le combat de MMA « Chapitre 4 », initialement prévu le 15 novembre, n’aura finalement pas lieu cette année. La Fédération guinéenne des arts martiaux mixtes (FEGUI-MMA), en partenariat avec Éric Favre Nation MMA, a annoncé ce lundi 17 novembre que l’événement est reprogrammé pour l’année prochaine.
Les organisateurs justifient cette décision par plusieurs facteurs. « Alors effectivement, l’événement est reporté à 2026, mais ce n’est ni un échec, ni un malheur, ni quoi que ce soit. C’est du bon sens, parce qu’il était hors de question pour nous d’organiser un événement qui ne soit pas réussi à 100%, dans la mesure où le but de ces compétitions de MMA est de mettre en valeur le sport, la jeunesse, et en l’occurrence, le sport et la jeunesse guinéenne », a expliqué Éric Favre, président de la ligue Éric Favre Nation MMA.
L’édition prévue en Guinée devait accueillir 16 combattants, dont seulement deux Guinéens. Les organisateurs attribuent ce nombre limité à l’absence de détection préalable. « Aujourd’hui, les choses ont été actées. Il est important, pour ce genre d’événement à travers Éric Nation MMA, de présenter des combattants guinéens de qualité, capables d’évoluer dans une compétition internationale professionnelle. Malheureusement, nous avions beaucoup de combattants, mais pas suffisamment de Guinéens, puisque la fédération et la ligue n’avaient pas eu le temps de faire des détections pour mettre davantage de Guinéens en lice.
Ça, c’est la première chose. La deuxième, c’est que nous n’avions pas réuni tous les éléments nécessaires. Tous les voyants n’étaient pas au vert pour réaliser l’événement dans de bonnes conditions. Je ne suis pas là pour trouver des excuses. J’assume pleinement tout ce que nous faisons, tous nos actes », a poursuivi Éric Favre.
Concernant les récompenses annoncées, il précise : « Les récompenses, ce sont des primes, bien sûr, ainsi qu’une ceinture détenue par le champion, qui la remettra ensuite en jeu régulièrement contre d’autres combattants, ce qui lui permettra d’avoir une bonne visibilité au niveau international. »
Il adresse enfin un message aux aspirants athlètes guinéens : « Le message à ces sportifs ambitieux, c’est de se donner les moyens de leurs ambitions. Le sport de haut niveau est un vrai métier. Ce n’est pas un sport que l’on pratique 15 jours avant les grands événements. C’est un sport que l’on pratique 365 jours par an, qui exige méthode, attention à son alimentation, à sa supplémentation, à ses entraînements, et la capacité à créer une bonne structure autour de soi, sans se laisser influencer par ceux qui ne veulent pas vous voir réussir. Restez concentrés sur vos objectifs. »
Pour rappel, cette compétition a déjà été organisée dans trois pays de la sous-région : la Côte d’Ivoire, le Togo et le Sénégal.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

