Mamadou Diaka Sow, porte-parole des enseignants contractuels communaux, a vivement dénoncé le protocole récemment signé par le SLECG et le gouvernement. Il qualifie l’accord de “trahison” envers les enseignants fonctionnaires et contractuels.
Selon lui, le syndicat aurait dû consulter les principaux concernés avant de soumettre une quelconque solution aux autorités. « Le SLECG devait organiser une concertation. Il ne peut parler au nom des enseignants sans leur avis ni leur accord », a-t-il martelé.
Mamadou Diaka Sow estime que les contractuels, notamment ceux non retenus, ont rempli toutes les conditions exigées par la Fonction publique : dépôts des RIB bancaires, évaluations validées et disponibles dans les Directions préfectorales de l’Éducation. « Ce n’est pas une question de concours. Nous avons renoncé à deux ans d’engagement pour cela », rappelle-t-il.
Il affirme que les enseignants ne redoutent pas l’organisation d’un concours, mais craignent les mesures de substitution et les missions qui accompagnent souvent ces procédures en Guinée. Pour ces raisons, Mamadou Diaka Sow rejette entièrement un protocole qu’il considère dénué de sens, contraire à l’éthique et aux lois, et allant à l’encontre des intérêts des enseignants.
Ibrahima Sory Diallo pour Guinee7.com

