Depuis hier, lundi 8 décembre, des violences ont éclaté dans plusieurs écoles du Grand Conakry ainsi que dans certaines localités de l’intérieur du pays. Face à cette situation, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) annonce avoir porté plainte contre X.
L’information a été donnée par Ansa Diawara, porte-parole du ministère, lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce mardi 9 décembre dans la soirée. Il rappelle que depuis le 1er décembre, une grève lancée par deux structures syndicales est en cours dans le pays.
« Jusqu’au samedi dernier, tout s’est passé bien parce que certains enseignants qui n’étaient pas concernés venaient à l’école et les enfants aussi venaient à l’école. Mais hier (lundi), nous avons malheureusement constaté de la violence dans beaucoup d’écoles ici à Conakry, mais aussi à l’intérieur, ce qui est très regrettable parce qu’il y a un accord qui a été signé qui prend un certain nombre de points en compte en faveur des syndicats. Nous pensons que tout doit se régler autour de la table et pas de violence”, a-t-il déclaré.
Selon lui, la plainte a été déposée auprès de la police et de la gendarmerie nationale « contre les perturbateurs qui viennent troubler et violenter les écoles ».
Le cadre du MEPU-A souligne également qu’ : “ il y a une partie qui souhaite donner cours. La grève est un droit, mais empêcher les gens de travailler, c’est un délit et qui est punissable. C’est pourquoi cette plainte a été faite contre les perturbateurs qui viennent dissiper les écoles et violenter les enfants”.
Par ailleurs, le MEPU-A dit espérer qu’une solution sera trouvée lors des rencontres actuellement en cours à Conakry. “Nous pensons qu’avec la rencontre qui est convoquée à la bourse du travail, aujourd’hui nous pensons que, certainement raison sera trouvée pour que nos enfants puissent vraiment continuer à venir à l’école et recevoir leur cours. Ce qui est leur droit”, a-t-il martelé.
Bhoye Barry pour guinee7.com
