Censure

FEMUA. La Guinée à l’honneur, des efforts impressionnants

La Guinée est le pays invité d’honneur de la 17ᵉ édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Côte d’Ivoire), qui débute ce mardi 15 avril. À l’institut national de la jeunesse et des sports (INJS), situé à Marcory, se déroule un travail de fourmis. Dans le pavillon réservé à la Guinée, les équipes procèdent aux derniers réglages afin que le pays soit à la hauteur. Le tout a été confié au service national des industries culturelles et créatives. C’est Macka Traoré, directeur général adjoint de l’ICC, qui veille au grain.

« On est venu ici pour la promotion de la chose culturelle guinéenne. Depuis 2 ou 3 jours, les gens qui nous ont invités, notamment le commissaire général, nous informent qu’aucun pays invité n’avait fait ce qu’on est en train de faire depuis 3 jours. Ne serait-ce que par notre présence, le professionnalisme, selon eux, qu’ils ont vu, le branding guinéen que nous valorisons, mais aussi notre présence dans les lieux depuis quelques jours, le sérieux que nous mettons, comment nous vendons notre destination. « Si c’est eux qui nous le disent, vous pouvez comprendre que nous sommes contents de ce qui se passe », nous a-t-il confié.

À l’en croire, ce n’est pas par magie que la Guinée est parvenue à réaliser ce résultat. « On n’est même pas surpris de ce qui est en train de se passer parce que tout ça a été bien peaufiné à Conakry par la direction des ICC (industries culturelles et créatives), qui a été identifiée, à qui on a donné quitus pour coordonner la présence de la Guinée au FEMUA, par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, monsieur Moussa Moïse Sylla, à qui on a justement donné quitus, à travers la culture, à travers le tourisme et à travers l’artisanat, de vendre la destination Guinée. Aujourd’hui, notre soft power le plus important, c’est la culture. Les autorités guinéennes qui ont reçu le commissariat général du FEMUA, à Conakry, ont alors donné un sens institutionnel et leur ont donné quitus que le pays allait être représenté par ses artistes, par ses artisans, par ses fils, par ses techniciens et que le FEMUA devait s’attendre à quelque chose qui n’avait jamais été fait à Abidjan dans ce festival-là. C’est ce que nous sommes en train de faire. Nous ne sommes que des techniciens. Quand le président de la République lui-même reçoit le commissariat général, vous comprenez que toute la Guinée a reçu le commissariat général et, à partir de là, le ton a été donné pour que la Guinée soit dignement représentée », a-t-il déclaré.

Macka Traoré a confirmé l’implication de la Guinée dans toute sa diversité professionnelle. « On veut faire en sorte que, sur tous les sites où on est en exclusivité, tout ça se gère par nous-mêmes. Donc, on a envoyé les techniciens en son, on a envoyé les techniciens en vidéo, on a envoyé les régisseurs, on a envoyé tous les éléments qui rentrent dans la production d’un événement. Mais ça, on n’a pas envoyé que des employés de l’État. On a aussi fait appel aux privés. Il y a des structures qui sont représentées ici, dans les privés, des régisseurs qu’on a pris dans les privés, que nous connaissons, qui peuvent apporter quelque chose. Donc, cela donne un sens à la représentativité nationale », a-t-il laissé entendre.

Abdoul Lory Sylla depuis la Côte d’Ivoire pour guinee7.com