Censure

Petit Tonton au FEMUA  : « Quand le pays appelle, il faut répondre sans poser de question. »

Le conte guinéen figure en bonne place à la 17ᵉ édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Côte d’Ivoire). Moussa Doumbouya, alias Petit Tonton, est fin prêt pour aller à la conquête de ce nouveau public et surtout hisser haut les couleurs de la Guinée.

Pour Moussa Doumbouya alias Petit Tonton, conteur, fondateur de la maison de l’oralité et du patrimoine, qu’on ne s’y trompe pas  : c’est une question de fierté nationale. « C’est un grand honneur, mais c’est aussi un devoir. Quand le pays appelle, il faut répondre sans poser de question. On a toujours ce sentiment de fierté et de reconnaissance. C’est-à-dire qu’on n’appelle pas n’importe qui pour aller représenter un pays. Si le choix tombe sur vous, vous pouvez être reconnaissant et ça ne peut que vous motiver encore plus dans votre engagement à montrer le côté positif de notre beau pays », nous a-t-il confié.

Le conteur a plus d’un tour dans son sac pour faire voyager le public  : «  Le FEMUA, c’est un festival de musique. Mais il faut savoir aussi qu’il n’y a que le conte africain qui a cette particularité d’avoir de la musique. C’est-à-dire que les contes européens, asiatiques n’ont pas forcément de musique. Mais en Afrique, chaque conte a sa chanson, a sa musique qui l’accompagne et chaque conteur a un musicien ou est musicien. Je suis venu avec de belles histoires pour montrer encore une fois le côté positif, le côté chic du conte en Guinée, puisque déjà, moi, j’ai eu la médaille aux Jeux de la Francophonie ici en 2017. C’est revenir encore montrer à ce public que oui, le travail a continué et qu’on maintient toujours la forme pour passer des moments magiques ensemble. »

Abdoul Lory Sylla depuis la Côte d’Ivoire pour guinee7.com