Censure

UFDG : Joachim conteste son remplacement et se défend

Joachim Baba Milimouno conteste son remplacement à la coordination de la cellule communication de l’UFDG. Une décision qu’il qualifie « d’arbitraire ». À cet effet, il a écrit à Cellou Dalein Diallo, président dudit parti.

« Je me permets de vous adresser cette lettre pour contester votre décision n°023/UFDG/CAB/2025 portant désignation d’un coordinateur de la cellule de communication du parti. Cette décision, que je considère arbitraire, semble aller à l’encontre des principes de liberté d’opinion et de transparence qui devraient guider les processus décisionnels au sein de notre parti, l’UFDG”, lit-on dans un document consulté par notre rédaction.

Joachim se dit surpris de cette démarche. Selon lui, “cette décision a été prise sans que j’aie eu l’opportunité de me défendre devant un organe compétent du parti, ni de bénéficier de la présomption d’innocence, pourtant essentielle dans toute organisation démocratique”.

“Je constate que cette procédure s’écarte des textes régissant le fonctionnement de l’Union des forces démocratiques de Guinée, ce qui renforce mon sentiment d’injustice. Je tiens à préciser que ma participation à la rédaction du mémorandum adressé au président du parti par les fédéraux de la Haute-Guinée et de la Guinée forestière découle de mon engagement militant et de mon devoir de contribuer à un débat ouvert et constructif sur des questions essentielles pour notre parti. Cette démarche n’avait en aucun cas pour objectif de nuire aux intérêts du parti ni à l’image de son président”, précise-t-il dans la lettre.

Pour Joachim Baba Milimouno, cette décision constitue une restriction « injustifiée » à la liberté d’opinion et nuit à la pluralité des idées essentielles au bon fonctionnement démocratique d’une formation politique.

« Elle viole les articles 10 des statuts et 46 du règlement intérieur de l’UFDG relatifs aux droits du membre, qui garantissent la libre expression de chaque membre au sein du parti, ainsi que les articles 48, 49, 50, 51, 52 et 53 du même règlement, qui encadrent les mécanismes de discipline et de sanctions au sein de notre organisation. Ces manquements graves mettent en cause la régularité de votre décision en objet ».

Il sollicite par conséquent une révision de cette décision ainsi qu’une clarification des motifs qui la justifient.

Avant de conclure : “Je reste à votre disposition pour toute discussion ou réunion visant à éclaircir cette situation et à contribuer, dans un esprit de respect mutuel, au bon fonctionnement de notre organisation.”

Bhoye Barry pour guinee7.com