Les épreuves du baccalauréat, session 2025, ont officiellement démarré ce lundi 23 juin dans la commune de Matoto. Le coup d’envoi a été donné au lycée Léopold Sédar Senghor, en présence des autorités locales, éducatives et sécuritaires.
À cette occasion, le Président de la délégation spéciale de Matoto, Moussa Diallo, a prodigué des conseils aux candidats et aux encadreurs :
« de ne pas surtout paniquer, c’est un examen comme tout autre examen. De lire bien les questions, de les comprendre avant de passer aux réponses. Ne pas être anxieux, ne pas se stresser, et c’est comme ça qu’ils pourront donner des réponses adéquates. Et aussi de respecter les consignes qui sont données, les interdits, c’est-à-dire les communications qui peuvent les compromettre à l’examen, les arrêter en bout de route. Ne pas frauder, laisser les téléphones dehors et se concentrer sur tout. C’est seule la concentration et le sérieux qui peuvent les amener au succès. Donc, il faut les encourager. J’ai aussi eu un petit mot pour les surveillants, pour leur dire de maintenir une atmosphère réellement relaxe, pour leur permettre d’avoir confiance en eux. Parce que quand on a confiance en soi-même, dans une épreuve, dans quoi que l’on fasse, on a la chance d’aboutir. Donc, de maintenir l’atmosphère très relax et de permettre aux enfants de se concentrer mieux. Ils ne sont pas venus pour les intimider ou pour servir au je ne sais pas quoi. »
De son côté, le directeur communal de l’éducation (DCE) de Matoto, Sékou Kaba, a rappelé l’importance de l’organisation et a dévoilé des statistiques : « La direction communale de l’éducation de Matoto a présenté au baccalauréat, tout profil confondu, 12 972 candidats, dont 6 147 filles. Répartis dans 26 centres, dont un en enseignement franco-arabe. »
Il a également mis en avant les dispositions prises pour assurer le bon déroulement de l’examen : « Le dispositif, vous-même vous l’avez vu, dans chaque centre, il y a ce qu’on appelle deux agents de sécurité, et puis nous lançons les épreuves du baccalauréat dans la neutralité. » Dans le respect strict des règlements généraux des examens scolaires et dans le plus grand sérieux. »
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
