Censure

A propos de l’article « Aboubacar Sylla serial vendeur des domaines familiaux ? » La réaction de Top Sylla, journaliste et frère de l’incriminé

Abdoulaye Top Sylla

C’est non sans surprise que j’ai lu un article publié sur votre site, et qui traite d’une poursuite qui serait engagée contre le député Aboubacar Sylla à propos de la vente d’un bien immobilier hérité de notre défunte mère. Surprise, parce que si c’était le cas j’aurais été donc parmi les derniers à l’apprendre.

Je me dois d’apporter des précisions en tant que membre de la fratrie, donc concerné par tout ce qui touche la famille.

Le bien en question – et non en litige – est une villa (et ses annexes) construite entièrement par Aboubacar Sylla il y a plusieurs années maintenant. Une fois les travaux de construction et de finition achevés, il a fait son ameublement et offert à notre mère, après avoir établi un titre foncier au nom de celle-ci.

Au décès de l’auteur de nos jours en 2010 jusqu’en 2015, la maison n’étant plus occupée, chacun des frères et chacune des soeurs habitant chez soi, il a été décidé de la revendre, contrairement à d’autres biens immobiliers qui appartenaient au de cujus ici à Conakry et à Labé (notamment des magasins).

Mais puisque juridiquement le bien est au nom de celle qui est la mère des six enfants de la fratrie, et aussi par esprit de fraternité, l’on a estimé que le fruit de la vente devait  profiter à tout le monde, même si le bien ainsi partagé est en fait le labeur d’un seul : Aboubacar Sylla.

Quant à la prétendue poursuite du député, je ne saurais m’aventurer à en parler puisque, encore une fois, je n’en sais absolument rien.

Abdoulaye Top Sylla, directeur de publication

de l’hebdomadaire Le Nimba

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