Censure

Référendum du 21 septembre. L’ONASUR fait son bilan

Ce vendredi 26 septembre 2025, l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum (ONASUR) a tenu une conférence de presse à Conakry. Objectif : présenter à l’opinion nationale et internationale le travail accompli dans le cadre du scrutin constitutionnel du 21 septembre, détailler la méthodologie adoptée et rappeler les principes d’indépendance et d’impartialité qui ont guidé son action.

Trois étapes de supervision

Ousmane Diaby, premier rapporteur, a expliqué que l’ONASUR avait organisé sa mission en trois phases : « en amont du vote, un point de presse avait permis d’annoncer les attributions légales de l’organe, telles que prévues par la loi 012 d’avril 2025. Le jour du scrutin, l’ONASUR a formé et déployé des superviseurs sur tout le territoire national et dans la diaspora. Une plateforme numérique de collecte et de traitement des données électorales a également été mise en place.
Après le vote, l’institution a échangé avec d’autres missions d’observation (Organisation internationale de la Francophonie, société civile, etc.) avant de rédiger et transmettre son rapport général aux autorités compétentes. »

Une méthodologie numérique et collaborative

Le deuxième rapporteur, Ibrahima Kalil Bamba, est revenu sur les outils utilisés pour mener à bien la supervision. Il a notamment mis en avant la plateforme e-ONASUR, conçue pour centraliser et analyser les données grâce à l’observation directe sur le terrain. Outre cet outil, il a rappelé que l’ONASUR avait privilégié deux autres approches : « la coopération institutionnelle, en travaillant avec l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux impliqués dans le processus ; la communication institutionnelle, afin d’assurer transparence et redevabilité vis-à-vis des citoyens et des partenaires. »

Rigueur et impartialité

De son côté, Me Pépé Antoine Lamah, membre de l’ONASUR, a insisté sur l’efficacité et la rapidité avec lesquelles le rapport final a été produit. Selon lui, cela a été possible grâce au professionnalisme et au sens de responsabilité des onze membres de l’institution. Il a tenu à réaffirmer que tout le travail avait été conduit dans le respect strict de l’indépendance et de l’impartialité.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com