La ministre de l’Industrie et des PME, Dre Diaka Sidibé, a lancé ce jeudi 6 novembre 2025 à Conakry, l’atelier de validation technique de la Lettre de politique nationale de promotion du secteur privé et de sa stratégie opérationnelle. L’initiative réunit des représentants de la société civile, du patronat, des syndicats, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des cadres de plusieurs ministères.
Selon les organisateurs, cette rencontre vise à élargir les consultations et à recueillir les contributions des différentes parties prenantes afin de favoriser une appropriation collective de la future politique.
Pour la directrice nationale de la promotion du secteur privé, Dr Karine Tadé Diallo, cette révision s’imposait : « l’ancienne lettre a été adoptée depuis 2018. Sept ans après, il est toujours question de nous interroger sur sa mise en œuvre. Nous faisons aujourd’hui face à de nouveaux enjeux comme Simandou 2040, la loi sur le contenu local ou encore la politique nationale de développement industriel. Autant d’éléments à prendre en compte. La démarche, entamée depuis août 2025, se veut participative », a-t-elle expliqué.
En ouvrant les travaux, Dre Diaka Sidibé a rappelé que le secteur privé est désormais au cœur du développement économique du pays : « il constitue un levier essentiel de la croissance, un moteur de création d’emplois et d’innovation, mais aussi un pilier de résilience face aux défis mondiaux. La politique que nous vous soumettons pour validation renforce le rôle du secteur privé comme catalyseur de la transformation structurelle de notre économie », a-t-elle déclaré.
Elle a également souligné le caractère inclusif du processus : « ce document est le fruit d’un large processus participatif impliquant la CGEGUI, la CCIAG, la CNA, la société civile, les structures d’appui aux entreprises, les partenaires techniques et financiers ainsi que les départements ministériels. Aucune politique durable ne peut se construire sans concertation ni dialogue », a insisté la ministre.
La nouvelle lettre de politique nationale vise à consolider l’écosystème entrepreneurial, améliorer le climat des affaires, faciliter l’accès au financement et renforcer la compétitivité des PME et start-up guinéennes. Au nom du secteur privé, Édouard Ladouyou a salué l’initiative, estimant qu’« après validation, cette nouvelle lettre sera une référence sur laquelle ils pourront s’appuyer pour demander davantage à l’État ».
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

