Censure

Renouveau et transparence : les 100 jours qui redessinent le CNOSCG

Le Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSCG) a présenté, ce samedi 8 novembre, le bilan des cent premiers jours de fonctionnement de son nouveau bureau exécutif national.
La cérémonie s’est tenue au siège de l’institution à Dixinn, en présence des représentants nationaux, régionaux et communaux du réseau.

Devant l’assemblée, le président en exercice, Gabriel Haba, est revenu sur la dynamique enclenchée depuis la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante. « 100 jours, 3 mois, 10 jours. Cette équipe que vous voyez, qui a été installée grâce à la bénédiction des grandes personnalités que nous avons remplacées, j’aime toujours le dire, et chaque fois que j’ai l’occasion, je le dirai. l’alternance est l’exercice le plus difficile en matière de gouvernance. Aujourd’hui, tous les démembrements, les instances du CNOSCG sont renouvelées. Les doyens qui avaient la tâche de gérer ont cédé la place à de nouvelles équipes. C’est une bravoure à saluer. Et ces personnalités continuent à nous accompagner, à nous guider pour que ce qu’ils ont fait, qu’on puisse aller au-delà de ça. Et lorsque nous posons des actes, il nous revient l’obligation de dire ce que nous faisons », a-t-il déclaré.

À travers ce discours, le président a tenu à saluer le travail de ses prédécesseurs tout en soulignant l’importance de la continuité institutionnelle au sein du CNOSCG.

Des réalisations concrètes sur le terrain

Dans la suite de son intervention, Gabriel Haba a énuméré plusieurs initiatives menées depuis la prise de fonction du bureau, illustrant un engagement concret sur le terrain : « aujourd’hui, de Conakry à Yomou tous les nouveaux élus sont dotées de gilets. Aucun membre d’un bureau ou d’une instance dans le pays n’est sans gilet. Ça c’est un effort qui relève de ce nouveau bureau, qu’il faut saluer. En 100 jours, nous avons pu aujourd’hui installer des panneaux de signalisation dans les grands carrefours pour faciliter aux citoyens et aux partenaires qui voudraient rendre visite au CNOSCG, qui voudraient travailler avec le CNOSCG, où les citoyens qui ont des plaintes à vite retrouver le CNOSCG. C’est aussi un effort à saluer. Et cet effort relève de ce bureau. En 100 jours, tout le pays, tous les bureaux ont reçu des smartphones, des téléphones Android, les 33 préfectures. C’est un effort aussi à saluer », a-t-il indiqué.

Ces actions traduisent la volonté du bureau d’améliorer la visibilité du CNOSCG, de renforcer la communication interne et de doter les structures locales d’outils modernes pour un fonctionnement plus efficace.

Cap sur le renforcement des capacités

Regardant vers l’avenir, le président du CNOSCG a annoncé une série d’actions destinées à outiller davantage les organisations membres et leurs représentants. « Aujourd’hui, notre souci, que nous allons transformer en opportunité les jours à venir, c’est le renforcement des capacités de tous les démembrements et organisations membres. Vous allez bénéficier des formations pour vous aider à comprendre votre rôle. Parce que la plupart ici, dans les instances, c’est des nouveaux élus. Dans vos localités, chaque démembrement doit comprendre son rôle, son rapport avec les autorités, avec les partenaires locaux, avec les citoyens. Quand on parle de notre rôle, ça commence par le contrôle citoyen de l’action publique. Comment exercer le contrôle citoyen de l’action publique ? », a-t-il expliqué.

L’objectif affiché est de consolider la culture du contrôle citoyen et de renforcer la collaboration entre la société civile et les institutions locales.

Des perspectives tournées vers le plaidoyer et l’autonomisation

Pour conclure son discours, Gabriel Haba a insisté sur la nécessité de renforcer le partenariat avec les bailleurs et alliés du CNOSCG afin de doter les structures membres des moyens matériels et techniques indispensables à l’accomplissement de leurs missions. « Nous allons faire des plaidoyers en termes de perspective pour demander à nos partenaires de vous renforcer en termes d’outils. Quand on vous renforce en capacité, cela doit aller avec les outils. Je pense qu’aujourd’hui, avec les nouvelles réalités et l’engagement que nous avons, on n’aura pas de difficulté de convaincre les partenaires pour qu’ils sachent que vous êtes l’alternative crédible des citoyens pour un développement participatif », a-t-il conclu.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com