Censure

Reprise des cours : le SLECG appelle les enseignants à retourner en classe

À la suite de la signature d’un protocole d’accord entre le syndicat et la partie gouvernementale, le président du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, a lancé un appel pressant aux enseignants afin qu’ils regagnent immédiatement les salles de classe, tout en réaffirmant la détermination du mouvement syndical à poursuivre les négociations.

S’exprimant devant les médiateurs et les représentants syndicaux, il a d’abord remercié « l’ensemble des enseignantes et des enseignants qui ont réclamé la révision et la signature du protocole du statut particulier de l’éducation ».

Il a ensuite expliqué que la signature dudit statut avait été suspendue en raison du retrait du SNAESURS, dont « les préoccupations ne sont pas encore totalement prises en compte ».

Selon lui, cette décision a conduit les deux parties à se concentrer sur « quelques volets concernant la rémunération des primes et indemnités destinées aux enseignants du pré-universitaire et de l’enseignement technique. »

Sur ce point, Soumah a reconnu : « nous avons pu obtenir quelque chose. Là, nous félicitons la partie gouvernementale. »

Il a annoncé que les discussions sur le statut particulier reprendront « au mois de février », en même temps que les autres points du mémorandum déposé depuis le 1er septembre 2025.

Mais son message central reste l’appel au retour au travail. « Nous demandons à tous les enseignants de continuer à travailler, de venir dans les classes parce que ce que nous avons obtenu n’est que partiel. »

Il a insisté : « Nous devons accepter ce protocole puisque nous ne pouvons pas signer quelque chose qui n’est pas profitable aux enseignants. »

Aboubacar Soumah a enfin réaffirmé la détermination du syndicat : « Nous sommes déterminés à poursuivre les négociations dans les jours à venir pour la satisfaction totale de toutes les enseignantes et de tous les enseignants pour que les conditions de vie de tout le monde, surtout dans le secteur éducatif, soient améliorées. »

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com