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Judo guinéen : 2025, une année riche en performances et en défis

Le judo guinéen s’est imposé en 2025 comme l’une des disciplines sportives les plus actives du pays. Au micro de Guinée7, le responsable de la communication de la Fédération Guinéenne de Judo et Disciplines Associées a présenté le bilan d’une année marquée par des résultats probants, où la Guinée a participé à 15 compétitions internationales, totalisant 28 médailles : 12 en or, 5 en argent et 11 en bronze.

 

Un plan national en pleine structuration

 

Sur le plan national, la FEGUIJUDO a poursuivi ses efforts de structuration et de développement. Le Championnat national, organisé au Palais des sports du stade du 28-Septembre, a réuni 35 clubs, confirmant l’implantation progressive du judo sur l’ensemble du territoire, avec le sacre de l’ASFAG.

 

Plusieurs stages nationaux ont également été organisés à Commandayah, au siège de la Fédération, notamment au profit de 36 entraîneurs, 16 arbitres et 28 combattants, dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’encadrement technique et d’élever le niveau de la compétition locale.

 

Le programme « Judo à l’école » constitue l’un des piliers de cette dynamique. À ce jour, plus de 50 clubs scolaires sont implantés à travers le pays. Les fruits de cette politique commencent à se faire sentir, avec Aminata Soumah et de jeunes judokas issus du milieu scolaire qui se sont déjà illustrés sur la scène internationale.

 

Des performances internationales remarquées

 

À l’international, les judokas guinéens ont défendu avec honneur le drapeau national. La Guinée a participé à 15 compétitions internationales, totalisant 28 médailles : 12 en or, 5 en argent et 11 en bronze. Des podiums ont été enregistrés lors des Opens de Casablanca, de Maurice, d’Abidjan, de Yaoundé ou encore de Lima, ainsi qu’aux Championnats d’Afrique et aux Jeux Africains de la Jeunesse en Angola.

 

La Guinée a également pris part à des rendez-vous majeurs du judo mondial, notamment les Grands Slams de Paris et de Tokyo, ainsi qu’au Championnat du monde en Hongrie, renforçant l’expérience et le ranking des athlètes.

 

Formation et encadrement : un investissement constant

 

La formation est restée au cœur de la politique fédérale, sous la direction du président Abdoulaye Balipili Diallo. En plus des stages nationaux, des judokas guinéens ont bénéficié de stages internationaux de haut niveau à Valence, en Espagne, et à Tokyo, au Japon, favorisant l’échange d’expériences avec l’élite mondiale.

 

Reconnaissance et distinction

 

Les efforts consentis ont valu au judo guinéen une reconnaissance nationale. La discipline a figuré parmi les quatre meilleures fédérations sportives lors du Prix Nimba d’Or Spécial Transition, décerné par l’Association de la presse sportive de Guinée (APSG Pathé Diallo).

 

Contraintes et perspectives

 

Malgré ces résultats, la Fédération fait face à des difficultés persistantes, notamment le manque d’infrastructures adéquates, les conditions de voyage souvent difficiles et l’insuffisance de moyens financiers. Des contraintes qui impactent la préparation des judokas guinéens.

 

Pour 2026, la Fédération ambitionne de renforcer la présence de ses athlètes sur les scènes continentale et mondiale, avec en ligne de mire les grandes échéances africaines et olympiques, tout en consolidant la base nationale et la formation des jeunes.

 

Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com