Censure

Compte rendu du Conseil des ministres de ce jeudi 1er mars

Conakry, le 1er Mars 2018 – Sous la prĂ©sidence de son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique, le Conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 1er mars 2018 de 10h Ă  12h, avec l’ordre du jour suivant :

  1. Message de son Excellence Monsieur le Président de la République ;
  2. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel tenue le 27 février 2018 ;
  3. Décisions.

Au titre du premier point de l’ordre du jour, Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique a invitĂ© le Gouvernement Ă  poursuivre la rĂ©forme au niveau des collectivitĂ©s dĂ©centralisĂ©es visant au renforcement de leur autonomie financiĂšre en vue de rendre effective l’autoritĂ© de l’Etat au niveau local.

Le Chef de l’Etat a demandĂ© aux membres du Gouvernement de dĂ©signer systĂ©matiquement des personnes ressources au sein de leur dĂ©partement pour suivre la mise en Ɠuvre des accords dans le cadre de la coopĂ©ration bilatĂ©rale.

Le PrĂ©sident de la RĂ©publique a demandĂ© au Gouvernement de respecter la cadence de tenue mensuelle du ComitĂ© de TrĂ©sorerie et de s’assurer de son bon fonctionnement.

Le Chef de l’Etat a invitĂ© les membres du Gouvernement a veiller Ă  ce que les dĂ©lĂ©gations guinĂ©ennes qui se rendent en mission Ă  l’étranger soient composĂ©es de cadres compĂ©tents et effectivement concernĂ©s par les sujets qui doivent faire l’objet de dĂ©bats.

Au titre du deuxiĂšme point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a introduit le compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministĂ©riel tenue le 27 fĂ©vrier 2018.

Le Conseil a entendu successivement :

AU TITRE DES EXAMENS DE TEXTES 

Le Gouverneur de la Banque Centrale de la RĂ©publique de GuinĂ©e a soumis Ă  l’examen deux projets de DĂ©cret : 

  • Le premier portant Organisation et Fonctionnement du Conseil National de l’Epargne et du CrĂ©dit (CNEC). 

Le Gouverneur a rappelĂ© que dans le but de favoriser la bancarisation des populations guinĂ©ennes, la loi L/2013/060/CNT du 12 aoĂ»t 2013 portant RĂ©glementation Bancaire en RĂ©publique de GuinĂ©e dispose en son article 44, l’institution d’un Conseil National de l’Epargne et du CrĂ©dit prĂ©sidĂ© par le Ministre de l’Economie et des Finances.

Ce Conseil est un organe consultatif tripartite chargĂ© de dĂ©libĂ©rer et d’émettre des avis sur les conditions de fonctionnement des Etablissements de CrĂ©dits. Il est composĂ© des ReprĂ©sentants de l’Administration publique, des banques et des consommateurs.

Le Gouverneur a soulignĂ© que l’objectif visĂ© par le Conseil est, d’une part de dĂ©velopper les infrastructures financiĂšres nĂ©cessaires Ă  la mise en place d’une politique financiĂšre efficace et inclusive, et d’autre part, de favoriser la concertation entre les parties prenantes.

Il a prĂ©cisĂ© que le Conseil National de l’Epargne et du CrĂ©dit est chargé :

–    D’étudier les conditions de fonctionnement du SystĂšme bancaire et financier. A ce titre, il peut ĂȘtre consultĂ© sur toutes questions monĂ©taires ou de crĂ©dit, il Ă©met des avis et peut faire procĂ©der aux Ă©tudes qu’il juge nĂ©cessaire ;

–         De formuler et de soumettre des propositions au Gouvernement dans les domaines qui relĂšvent de sa compĂ©tence.

Le Gouverneur a soulignĂ© que pour l’exĂ©cution de ses missions, le CNEC doit mettre en place divers organes, notamment : un organe dĂ©cisionnel, des ComitĂ©s techniques, et un SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral qui est assurĂ© par la Banque Centrale.

Il a sollicitĂ© l’adoption du prĂ©sent projet de DĂ©cret, compte tenu de l’importance d’un tel organe notamment au plan des Ă©clairages Ă  apporter sur la conduite des politiques monĂ©taires et financiĂšres et leur impact sur le consommateur guinĂ©en.

Au cours des débats, les observations essentielles ont porté sur la nécessité de :

–         Clarifier la qualitĂ© des membres du Conseil National de l’Epargne et du CrĂ©dit qui est un organe consultatif ;

–         Equilibrer la composition du CNEC.

Au terme des dĂ©bats, le Conseil a  dĂ©cidĂ© qu’une concertation complĂ©mentaire soit menĂ©e avec les ministĂšres en charge des Finances et du Budget avant de prĂ©senter le texte Ă  une seconde lecture. 

  • Le deuxiĂšme portant CrĂ©ation, Organisation et Fonctionnement du ComitĂ© Consultatif des Assurances.

Le Gouverneur a rappelĂ© que le ComitĂ© Consultatif des Assurances, prĂ©vu dans la loi portant Code des Assurances de 1995, repris et amendĂ© Ă  l’article 404 dans celle de 2016, est un Organe qui Ă©met des avis sur les questions relatives au Secteur des Assurances en RĂ©publique de GuinĂ©e.

Le Gouverneur a prĂ©cisĂ© que le ComitĂ© Consultatif des Assurances est chargĂ© de donner son avis sur les questions relatives au fonctionnement du marchĂ© des Assurances, aux OpĂ©rations d’assurance, de Capitalisation et de RĂ©assurance ainsi qu’à toute question qui s’y rapporte. Il est saisi de tout projet de loi ou de rĂšglement rĂ©gissant les conditions d’exercice, de gestion et de commercialisation des produits d’assurance en RĂ©publique de GuinĂ©e. Ses avis sont consultatifs.

Le ComitĂ© Ă  la demande de son PrĂ©sident, peut s’adjoindre sans voix dĂ©libĂ©rative, toute personne dont il estime l’avis utile.

Il a indiquĂ© que les ReprĂ©sentants de l’Etat au comitĂ© sont les partenaires de la BCRG en matiĂšre de conduite de la politique des Assurances en GuinĂ©e. Ce sont les MinistĂšres en charge du Budget, des Transports de la SĂ©curitĂ©. Les autres Membres du ComitĂ© sont dĂ©signĂ©s par la Cour SuprĂȘme, l’Association Professionnelle des Assureurs de GuinĂ©e (APAG), l’Association Professionnelle des Courtiers en Assurance et RĂ©assurance (APCAR), le Fonds de Garantie Automobile et le Bureau National de la Carte Brune (CEDEAO).

Le Secrétariat du Comité sera assuré par le Directeur de la Supervision des Assurances.

Le Gouverneur a soutenu que la mise en place de ce ComitĂ© Consultatif des Assurances permettra Ă  l’Etat et aux acteurs du marchĂ© guinĂ©en des assurances de bĂ©nĂ©ficier d’avis d’Experts avant la prise de texte rĂ©gissant le Secteur des Assurances. 

Au cours des débats, les observations ont essentiellement porté sur la nécessité de :

–         Revoir la composition pour tenir compte des diffĂ©rentes sensibilitĂ©s qui permettront de saisir toutes les opportunitĂ©s;

–         PrĂ©ciser la catĂ©gorie du Magistrat (Cour SuprĂȘme, Cour des Comptes, etc) ;

–         PrĂ©voir le MinistĂšre du Commerce comme membre du ComitĂ© Consultatif des Assurances. 

Au terme des dĂ©bats, le Conseil a apportĂ© son soutien au Gouverneur et demandĂ© qu’une consultation soit menĂ©e avec les ministĂšres concernĂ©s avant une prĂ©sentation du texte en seconde lecture.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS 

La Ministre de l’Environnement, des Eaux et ForĂȘts a fait une Communication sur l’Organisation de la 5Ăšme Revue Annuelle conjointe du Programme « AccĂ©lĂ©ration de l’accĂšs Ă  l’assainissement et l’eau potable pour tous en Afrique de l’Ouest et du Centre » sous le leadership du Gouvernement GuinĂ©en.

Elle a indiqué que ce programme portait sur 4 axes qui sont:

–         La construction de blocs de latrine dans les Ă©coles et centres de santé ;

–         La construction des points d’eaux dans les communes, les Ă©coles et les centres de santĂ© par le SNAPE ;

–      La sensibilisation pour mettre fin Ă  la dĂ©fĂ©cation Ă  l’air libre Ă  travers l’approche ATPC (Assainissement Totale PilotĂ© par les CommunautĂ©s) ;

–        La promotion de l’hygiĂšne Ă  travers la sensibilisation sur le traitement de l’eau Ă  domicile et le lavage des mains aux moments critiques.

La Ministre a informé que la 5Úme  revue annuelle conjointe aura lieu à Conakry, du 12 au 16 mars 2018, sous le leadership du Gouvernement Guinéen. Cette revue a pour objectif de faire le point sur les progrÚs du programme et discuter des problÚmes communs aux deux partenariats.

Elle a rappelĂ© que ce programme est en cours en GuinĂ©e depuis 2013, dans 59 communes rurales des rĂ©gions administratives de BokĂ©, de Kindia, Faranah et de Conakry. Il est financĂ© par le Gouvernement guinĂ©en, le Gouvernement NĂ©erlandais, la participation des bĂ©nĂ©ficiaires et de l’UNICEF.

Elle a soutenu que ce programme qui s’inscrit en droite ligne du Programme National de DĂ©veloppement Economique et Social (PNDES) et des Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD) est en train de contribuer efficacement Ă  l’amĂ©lioration des conditions de vie de la population guinĂ©enne Ă  travers l’accĂ©lĂ©ration de l’accĂšs universel aux services d’approvisionnement en Eau, HygiĂšne et Assainissement.

La Ministre a indiquĂ© que cette rencontre pour la 5Ăšme revue est une opportunitĂ© unique d’échanger avec les Partenaires Techniques et Financiers NĂ©erlandais, Anglais et des ComitĂ©s Nationaux de l’UNICEF pour des mobilisations de ressources non remboursables au profit du PNDES.

Au terme de l’exposĂ©, le Conseil a apportĂ© son soutien Ă  la Ministre et recommandé l’Organisation de la 5Ăšme Revue Annuelle conjointe du Programme « AccĂ©lĂ©ration de l’accĂšs Ă  l’assainissement et l’eau potable pour tous en Afrique de l’Ouest et du centre » sous le leadership du Gouvernement GuinĂ©en. 

Le Ministre du Budget a fait une communication relative au renforcement de la Décentralisation et de la Déconcentration Budgétaires.

Il a rappelé que le Gouvernement a entrepris la réforme de la gouvernance territoriale en adoptant un nouveau code des collectivités territoriales conformément à la Loi L/2017/040/AN du 26 Mai 2017 promulguée par Décret D/197/PRG/SGG du 28 Juillet 2017.

Cette Loi leur a confĂ©rĂ© des compĂ©tences distinctes de celles de l’Etat : 13 domaines pour les communes et huit (8) pour les rĂ©gions dont l’exercice exige des ressources budgĂ©taires correspondantes, et une bonne articulation entre le Budget de l’Etat et celui des collectivitĂ©s locales.

Le Ministre a affirmé que le nouveau code a introduit plusieurs innovations notamment :

–      la crĂ©ation d’une dotation de fonctionnement et d’une dotation d’investissement avec un Fonds de DĂ©veloppement Local dont la gestion devra ĂȘtre assurĂ©e par l’Agence Nationale de Financement des CollectivitĂ©s Locales (ANAFIC) ;

–      le contrĂŽle renforcĂ© de la lĂ©galitĂ© en vue de l’approbation du Budget, l’intervention de la Cour des comptes dans le processus d’adoption, ainsi que les rĂšgles plus strictes de perception des recettes et d’exĂ©cution des dĂ©penses.

Il a dĂ©clarĂ© que ces rĂ©formes exigent que soit Ă©laborĂ©, dans les meilleurs dĂ©lais, le dĂ©cret d’application de ce code, notamment en ce qui concerne le volet budgĂ©taire et financier en mettant Ă  la disposition des acteurs locaux un rĂšglement portant rĂ©gime financier des collectivitĂ©s locales qui dĂ©clinerait en un document coordonnĂ© les dispositions de la LORF ainsi que du prĂ©sent code en matiĂšre de gestion budgĂ©taire et financiĂšre des collectivitĂ©s locales.

Le Ministre a annoncĂ© que le MinistĂšre du Budget mettra en place un groupe de travail, de concert avec les MinistĂšres de l’Economie et des Finances et de l’Administration du Territoire et de la DĂ©centralisation pour l’élaboration de ce rĂšglement portant rĂ©gime financier des collectivitĂ©s locales ainsi que ses annexes.

Il a prĂ©cisĂ© que des dispositions sont prĂ©vues pour amĂ©liorer l’exĂ©cution budgĂ©taire au niveau des services dĂ©concentrĂ©s de l’Etat au cours de l’exercice budgĂ©taire 2018.

A ce titre et conformĂ©ment Ă  l’article 2l de la loi de finances 2018, il est interdit aux ordonnateurs :

– D’utiliser les dotations des services dĂ©concentrĂ©s au profit des services centraux ;

– De procĂ©der Ă  des transferts et virements de crĂ©dits au bĂ©nĂ©fice des services centraux par prĂ©lĂšvement sur les crĂ©dits des services dĂ©concentrĂ©s.

Par ailleurs les ordonnateurs sont tenus de notifier Ă  l’ensemble des structures dĂ©concentrĂ©es de leurs dĂ©partements les crĂ©dits ouverts en leur faveur dans la Loi de finances 2018 et de procĂ©der trimestriellement aux dĂ©lĂ©gations de crĂ©dits dans les limites des plafonds de rĂ©gulation.

Le Ministre a informĂ© que dans la perspective de l’élaboration du budget 2019, la cartographie de la dĂ©concentration pour tous les ministĂšres sera complĂštement rĂ©alisĂ©e, afin de prĂ©voir des crĂ©dits budgĂ©taires pour chaque service dĂ©concentrĂ© et Ă©viter de les faire dĂ©pendre des ressources destinĂ©es aux collectivitĂ©s locales.

Au cours des débats, les observations ont essentiellement porté sur la nécessité de :

–        DĂ©bloquer les seuils de passation des marchĂ©s afin de redynamiser l’Entreprenariat privĂ© Ă  l’intĂ©rieur du pays ;

–         Mettre en place des procĂ©dures claires de mise Ă  disposition directe des fonds au service des bĂ©nĂ©ficiaires ;

–         Donner la possibilitĂ© aux Services Administratifs et Financiers (SAF) d’accĂ©der directement Ă  la « ChaĂźne des dĂ©penses » ;

–         Doter les services dĂ©centralisĂ©s et dĂ©concentrĂ©s de SAF ;

–         Inclure le MinistĂšre des Mines dans la commission de rĂ©flexion ;

–    PrĂ©voir la prise en charge des bureaux des Conseils communaux qui seront mis en place suite aux prĂ©sentes Ă©lections communales.

Au terme des dĂ©bats, le Conseil apporte son soutien au Ministre et l’autorise Ă  soumettre un projet de dĂ©cret sur la DĂ©centralisation et la DĂ©concentration BudgĂ©taire Ă  une prochaine session du Conseil. 

AU TIRE DU COMPTE RENDU 

Le Ministre des Affaires EtrangĂšres et des GuinĂ©ens de l’Etranger a fait le compte rendu relatif Ă  la 5Ăšme Session de la Commission Mixte de CoopĂ©ration GuinĂ©e-Tunisie, tenue les 19 et 20 fĂ©vrier 2018.

Il a indiquĂ© que sur la base de l’ordre du jour adoptĂ© par consensus, cette session s’est dĂ©roulĂ©e en plusieurs Ă©tapes. D’abord l’ouverture des travaux de la commission mixte regroupant les experts des deux dĂ©lĂ©gations GuinĂ©enne et Tunisienne qui ont axĂ© les Ă©changes sur la volontĂ© politique des deux gouvernements de relancer la coopĂ©ration bilatĂ©rale.

Le Ministre a souligné que cette rencontre des experts a permis la constitution de quatre groupes de travail :

–         Une sous-commission politique ;

–         Une sous-commission Ă©conomique, commerciale, financiĂšre et technique ;

–         Une sous-commission Ă©ducation, culturelle et affaires sociales ;

–         Une sous- commission chargĂ©e du domaine des transports.

Ensuite, les sous commissions ainsi constituĂ©es ont examinĂ© et adoptĂ© l’avant-projet du procĂšs-verbal Ă©laborĂ© sur la base des conclusions sectorielles issues des travaux d’experts.

Il a informĂ© que le procĂšs-verbal final de la 5Ăšme commission mixte de coopĂ©ration GuinĂ©e-Tunisie a Ă©tĂ© officiellement adoptĂ© avec la signature par les  deux chefs de dĂ©lĂ©gation de 21 Protocoles d’Accord et MĂ©morandum d’Entente de coopĂ©ration. Un ComitĂ© ad-hoc  d’évaluation pĂ©riodique de la mise en Ɠuvre des dĂ©cisions et recommandations issues de cette session a Ă©tĂ© mis en place.

Le Ministre a prĂ©cisĂ© qu’en marge des travaux de la 5Ăšme session, des entretiens successifs ont Ă©tĂ© faits avec les autoritĂ©s tunisiennes dans le cadre de renforcement de la coopĂ©ration entre les deux pays, dont entre autres :

–         Audience avec Son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique de Tunisie au palais PrĂ©sidentiel de Carthage ;

–         Rencontre du Ministre d’Etat, Ministre GuinĂ©en de la Justice et des Garde des Sceaux avec son homologue Tunisien

–         et des visites de terrain ;

Le Ministre a informĂ© que la session s’est achevĂ©e par la signature de 21 instruments qui constituent le nouveau Cadre juridique de notre coopĂ©ration bilatĂ©rale. Ce nouveau programme de coopĂ©ration tient compte des domaines prĂ©alablement identifiĂ©s lors de la 4Ăšme session tenue Ă  Conakry en septembre 2002 et a Ă©tĂ© Ă©largi Ă  d’autres domaines.

Il a enfin informĂ© que, pour tirer pleinement profit de cette dynamique, il est indispensable que chaque DĂ©partement concernĂ© mette en place son propre mĂ©canisme de suivi/Ă©valuation de la mise en Ɠuvre des Accords sectoriels signĂ©s.

AU TITRE DES DECISIONS 

Le Conseil approuve l’organisation de la 5Ăšme Revue Annuelle conjointe du Programme « AccĂ©lĂ©ration de l’accĂšs Ă  l’assainissement et l’eau potable pour tous en Afrique de l’Ouest et du Centre » prĂ©sentĂ© par la Ministre de l’Environnement, des Eaux et ForĂȘts. Le Conseil demande Ă  Madame la Ministre d’y associer les Ministres en charge de la SantĂ© et de l’Hydraulique.

Le Conseil des Ministres