Censure

Justice/ Pour un manque d’interprète, le procès AOB et Jean Guilavogui renvoyé en huitaine

Le procès du Commandant Alpha Oumar Boffa Diallo dit AOB et Jean Guilavogui, tous poursuivis dans l’affaire de l’attaque du domicile du chef de l’État en juillet 2011, a été inscrit, ce lundi 4 février, au rôle de l’audience criminelle du tribunal de première instance de Dixinn, pour la première fois depuis la recomposition dudit tribunal, mais aussi depuis la grâce présidentielle accordée à Fatou Badiar.

Dès l’ouverture de l’audience par le juge Ibrahim Kalil Diakité, les deux accusés ont été appelés à la barre. Le commandant AOB a décliné son identité suite à la demande du président du tribunal. Puis, arrive le tour de Jean Guilavogui, c’est son avocat, Me Mohamed Abou Camara, qui demande un interprète pour son client, afin  qu’il  puisse  s’exprimer. Car selon lui, Jean Guilavogui, ne s’exprime qu’en langue nationale toma.

Une sollicitation qui ne sera pas satisfaite sur le coup, la cour ne disposant pas d’interprète en langue toma.

Le juge Ibrahima Kalil Diakité a consulté les différentes parties au procès, avant de renvoyer l’audience en huitaine pour manque d’interprète. Et il a été demandé au ministère public d’en trouver un d’ici là, pour pouvoir démarrer les débats.

 

Bhoye Barry pour guinee7.com

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