Censure

Nouvelle CENI/Selon Makanera, Cellou n’aurait aucun soutien de la communauté internationale

Intervenant dans une émission radio de la place, le président du parti, FND et coordinateur de la communication de la Coalition démocratique pour la Nouvelle Constitution, Alhousseiny Makanera Kaké s’est prononcé sur le cas des commissaires de l’opposition qui se sont récemment retirés du processus électoral au niveau de la CENI.

Selon cet ancien ministre de la Communication, ces commissions issues des partis de l’opposition, à partir de leur retraite, ne doivent en aucun cas prendre la parole au nom de l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée.

« Ils (Commissaires de l’opposition) ont respecté la volonté de leurs partis, ils sont partis, ils sont responsables, ils doivent assumer leur décision. Mais eux-mêmes sont d’accord sur le règlement de la CENI qui voudrait que les décisions soient prises à l’assemblée à la majorité des présents. Donc, en posant leur acte, ils savaient que la CENI pouvait continuer sans eux… Moi je les comprends. C’est de dire que quand il y a catastrophe, il ne faudrait pas qu’ils soient responsables parce qu’ils sont arrivés là-bas pour défendre leurs partis. Il serait dommageable pour eux que les partis tiennent un certain pourcentage pendant longtemps et qu’ils soient à la CENI et ce pourcentage s’effondre comme la glace. Ce qu’ils doivent comprendre, parce que c’est ce qui doit arriver », a fait entendre Alhousseiny Makanera. 

« Ça ne veut rien dire, poursuit-il, en politique, on demande mille pour avoir 10. Ce qu’il (Cellou Dalein Diallo) demande là, c’est beaucoup plus de transparence au moment des élections législatives. C’est pour ça, ils sont en train de se battre. Au lieu de dire Kébé, il faut être transparent, on demande son départ. Pour eux, en demandant son départ, il va faire attention pour que les élections soient transparentes. Lui-même, il sait qu’il n’aurait aucun soutien venant de la communauté internationale de dire qu’on va refaire encore la CENI et qu’il n’aura pas de glissement. Les deux réalités sont contradictoires.  Nous sommes en 2019, nous avons trois élections parce que le référendum est une élection. Nous avons les législatives, le référendum et la présidentielle au courant de la même année. Nous sommes en 2020 bientôt, vous voulez aller en élection mais, vous êtes opposés à l’organe qui organise les élections. Alors qu’on vient de mettre cet organe il n’y a même pas un an. Depuis 2010, quand ils ont commencé à attaquer Lounceny, je leur ai dit qu’en réalité, le débat de personnes ne peut pas faire avancer le pays. Une institution n’est pas une personne physique, ce sont les lois qu’il faut voir.  Ils ont changé Lounceny est venu, après Bakary Fofana, nous sommes avec kébé, toujours la même chose. On a changé combien de fois de commissaires ? Élevons le niveau du débat maintenant. Ce qui est bizarre, c’est de croire qu’on peut faire la même chose et obtenir ce qui est différent, c’est de la folie ».

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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