Censure

Education/Soumah essaye une autre méthode : ‘‘descendre dans les DCE pour réclamer les salaires’’

La manifestation de rue envisagée par le camarade Aboubacar Soumah, était au centre des débats de la réunion tenue ce lundi 2 mars, au siège de Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée. 

Le bureau exécutif du SLECG, à travers le général Soumah a décidé de ‘‘consulter sa base’’ sur la nécessité de faire descendre des enseignants dans la rue. À cet effet, la parole a été donnée aux représentants à la base des 5 communes de Conakry, de quelques préfectures, ainsi que la présidente des femmes du SLECG. 

Après avoir écouté ces différents intervenants dont la quasi-totalité a décliné, pour moment, l’idée d’organiser des manifestations de rue, vu la situation politique que traverse le pays, Aboubacar Soumah pour trancher, a d’abord déclaré : « nous n’allons pas reculer quels que soient les remous politiques, nous allons continuer à réclamer nos droits. »

« Pour ce qui concerne la marche, précise-t-il, comme la majorité des communes s’est prononcée, pour le moment, nous allons sursoir à la marche. Nous allons attendre pour une semaine. Si nos salaires ne sont pas payés, la semaine prochaine, nous allons faire une descente dans les DCE (Direction Communale de l’Education) pour réclamer nos salaires, comme l’ont fait nos camarades dans les préfectures de Kindia, Télimélé, Tougué ».

Et de poursuivre : « le gouvernement là, tant que vous n’êtes pas dans la rue, vous ne brûlez pas les pneus, vous ne faites pas de la violence (…), il ne fait pas face à vos revendications. Mais comme nous, nous sommes des enseignants, nous ne pouvons pas nous mettre dans la rue, pour qu’on nous appelle pour les négociations, c’est aux parents d’élèves et aux élèves de descendre dans la rue (…). Nous, nous continuons à rester à la maison. » 

« Nous descendrons dans la rue pour réclamer nos salaires. Ces salaires sont sacrés, le moment venu nous allons descendre dans la rue pour aller arracher nos salaires dans les mains de ces prédateurs, des bandits… parce qu’ils n’ont aucun droit de retenir nos salaires », a-t-il conclu.

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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