Censure

Acquittement des enseignants/ pour Me Traoré c’est une décision « qui va contribuer à faire baisser la tension’’

Comme annoncé précédemment, les enseignants membres du SLECG arrêtés récemment ont tous été libérés par le tribunal de Mafanco, excepté un qui a été condamné à trois mois de prison avec sursis. Dès après le prononcé du verdict, Me Mohamed Traoré, un des avocats de la défense s’est réjoui de la sentence prononcée.

« Ce sont des personnes qui ne devaient pas en principe être en prison. Si le tribunal a constaté leur innocence aujourd’hui à travers sa décision nous ne pouvons que nous en réjouir », a lancé Me Mohamed Traoré, ancien bâtonnier.

« Nous pensons que comme je l’ai dit au départ que ce sont des personnes poursuivies uniquement dans le cadre de l’exercice d’un droit, d’une liberté. Le droit de grève c’est un droit qui est conçu, reconnu, on ne peut pas arrêter des enseignants ou des citoyens, des travailleurs du seul fait d’avoir exercé ce droit. Que la justice ait reconnu cela je pense que c’est une bonne chose. C’est une décision à mon avis qui va contribuer à faire baisser la tension que nous constatons actuellement », a renchéri l’ancien bâtonnier.

Par ailleurs, « il est un peu quand même incompréhensible qu’on appelle des travailleurs à des négociations et en même temps qu’on procède à l’arrestation de certains d’entre eux. Comment est-ce que dans ces conditions les négociations peuvent aboutir ? Je pense une fois encore que le tribunal a rendu une bonne décision ».

Pour le cas de l’enseignant condamné avec sursis, Me Mohamed Traoré, annonce que les avocats relèveront appel. « Ils étaient au nombre de 12, pratiquement c’est un seul qui a été condamné avec sursis. Nous allons relever appel de cette condamnation pour enlever tout effet à cette condamnation », a-t-il annoncé.

Quid des deux élèves condamnés ? « Il y a eu également deux élèves qui ont été condamnés à des peines d’emprisonnement de 3 trois mois à sortis de sursis. Comme le premier nous allons relever appel », a-t-il répondu.

Dans cette affaire il faut noter qu’il n’y a pas de partie civile. C’est l’action publique qui a été mise en marche par le procureur.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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