Censure

Attaque d’agents au Km 36. « Quand on vous dit souvent que les civils sont armés… » (Bafoe)

Le directeur général de la police, Gal Ansoumane Camara alias Baffoé, ce vendredi à Conakry, a donné des nouvelles sur l’état de santé des policiers victimes d’attaques à mains armées au Km 36.

« Il y a une semaine, il y a des fonctionnaires de la CMIS No 25 de Coyah qui ont été victimes d’attaques à mains armées au rond-point du Km 36. Deux fonctionnaires ont été victimes. Automatiquement, ils ont été admis dans un premier temps à l’hôpital préfectoral de Coyah et en deuxième position, à l’hôpital militaire du camp Samory où les premiers soins, grâce à nos amis militaires ont pu arrêter l’hémorragie et ont situé le mal. Il s’est trouvé que c’était des balles de PMAK et le fonctionnaire qui a été beaucoup atteint a reçu deux balles. Il y a le fémur gauche qui a été fracturé par une des balles. L’autre a reçu des balles aux cuisses. Heureusement les balles sont sorties », a-t-il narré.

Avant d’indiquer qu’« actuellement les deux fonctionnaires se trouvent à l’hôpital Sinoguinéen, pris en charge effectivement par l’Etat. En tant que directeur général, rien ne m’a été remonté que ces agents-là ont leurs vies en danger. En tout cas on a l’espoir qu’ils vivront, qu’ils marcheront et reprendront le travail ».

« Vous savez, ajoute-t-il quand on vous dit souvent que ce soit dans les manifestations ou n’importe quel mouvement que les civils sont armés. [on dit ] Ils mentent ! C’est eux les bourreaux. Vous l’avez remarqué. À Lansanayah, c’est les mêmes personnes qui ont tiré sur deux fonctionnaires qui ont été blessés encore et il y a eu des victimes collatérales dont un citoyen qui était venu payer de la viande et qui a perdu sa vie. À Wanindara, c’est tout un chargeur qu’on a déchargé sur un dispositif avancé de la police qui était là dans le cadre du renforcement de la sécurité routière…Vous voyez ce que ça fait ? Mais puisque nous faisons un métier d’arme. Et nous avons prêté serment pour ça. Si c’est nous qui devons mourir pour protéger les citoyens guinéens et leurs biens, il n’y a pas de problème. Ce que nous souhaitons, c’est que de l’autre côté là-bas, que Dieu nous accorde son paradis. Parce que nous sommes morts surpris, en train de protéger les citoyens guinéens et leurs biens. Peu importe les détracteurs qui vont nous critiquer par-ci, par-là ».

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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