Censure

Boké : Le péril (édito)

 

D’une revendication légitime du courant électrique, des personnes ont cassé des édifices publics, calciné le matériel des sociétés minières -mettant ainsi en chômage des opérateurs des machines concernées-, abîmé des routes, excusez du peu ! Le pire ? ces personnes font de la résistance ouverte aux ordres de l’autorité de l’Etat. Ce qui se passe à Boké, ne ressemble pas à une rébellion, c’est carrément une rébellion.  La langue française a choisi ce mot pour qualifier le genre de faits qui s’y passent. Je n’ai pas une autre proposition…

Les évènements de Boké nous enseignent, encore une fois, l’incapacité du régime Condé a nus assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et la lâcheté d’une classe politique qui est prête à toutes les inepties pour se faire plaire, y compris ‘‘compatir aux douleurs’’ de casseurs de biens publics et privés.

Le ministre des Mines, Abdoulaye Magassouba avertit : ‘‘si la situation ne s’améliore pas, certaines sociétés minières prendront des décisions douloureuses.’’ Ces décisions ne seront ni plus ni moins que de mettre la clé sous mines, pardon sous le paillasson. Comme ça, Boké sera au pire des cas, comme Zogota, et au meilleur, comme Fria. N’ayons pas la mémoire courte…

Boké c’est déjà un investissement prévu de 3,5 milliards de dollars pour l’horizon 2018. Tout ça risque d’être plombé par le fait de personnes qui décident de foutre la m…

Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com

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