Censure

Conakry. Le procureur Wright déclare une police judiciaire « hors la loi »

Le procureur général de la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright a effectué une visite ce lundi 16 mai, dans les différents services de police judiciaire.

Ayant remarqué des anomalies, il a pris des sanctions contre le service de police judiciaire de Kenien, qui ne sera plus habileté à recevoir des plaintes. « L’on ne donne pas les habilitations à un officier de police judiciaire pour qu’il en dispose comme bon le semble. Le cas de Kenien est un cas révoltant, hors la loi et la procédure de droit. Je ne peux pas comprendre qu’un service où on a habilité des officiers de policier judiciaire travaille dans des registres qui ne sont pas côtés et parafés par les parquets d’instance. Ce qui veut dire, qu’ils mettent l’infraction qui semble être à leur humeur, ils déchirent les pages qu’ils souhaitent déchirer, ils placent les gens en garde à vue en dehors de toute règle de procédure, alors que tout juste à côté, il y a quand-même un commissariat central. Au lieu de laisser ces actes impunis, nous avons décidé de prendre notre responsabilité. C’est de suspendre toutes les habilitations et de leur dire désormais toutes les plaintes qu’ils recevront seront transmises au niveau du commissariat central de la Belle vue », a-t-il dit.

Ensuite, il a annoncé d’autres mesures qui permettront de mettre de l’ordre : « Nous continuerons également cela à partir des jours à venir au niveau des services de gendarmerie. Nous continuerons jusqu’au niveau de la moyenne Guinée. Parce que ce n’est pas seulement la Basse-Guinée qui est de notre ressort. Dans les jours à venir, une inspection d’une grande envergure va être du côté de Labé, Pita, Mamou, Gaoual. Parce qu’il faut être un parquet général surveillant sur le terrain et pas dans les bureaux. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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