Censure

Conakry : Pour un téléphone, un homme d’origine étrangère aurait violé deux sœurs

Un homme, la trentaine, d’origine nigériane vient d’être accusé de viol sur deux filles d’une même famille à Yembeyah dans la commune de Ratoma en haute banlieue de Conakry. Le présumé coupable a été arrêté vendredi dernier, présenté à la presse, ce lundi 8 juin 2020 à la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables (BSPPV), sise à la Bellevue.   

Selon l’officier Bernard Tenguiano, en charge du dossier, le Nigérian a fait des attouchements sur la fillette de 11 ans. Et avec celle de 13, il a essayé une pénétration sexuelle sans succès. C’est la troisième fille, au salon au moment des faits, qui a alerté les parents. Devant les journalistes, le présumé violeur a reconnu les attouchements mais a rejeté le fait d’avoir essayé une pénétration sexuelle.     

« On a reçu un officier supérieur de la gendarmerie qui est venu porter plainte contre un Nigérian pour viol portant sur ces deux filles âgées respectivement de 11 et de 13 ans. On a ouvert les enquêtes autour du dossier, le Nigérian a été interpelé », a déclaré Adjudant-chef Bernard Tenguiano, commandant de la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables.

Et d’ajouter : « Quand la fille partait à la maison, c’est le Nigérian qui l’a suivie pour qu’elle prenne son numéro. La petite fille lui dit même si je prends ton numéro je n’ai aucune possibilité de t’appeler parce que je n’ai pas de téléphone. Il dit non moi je vais t’acheter un téléphone. La fille rentre, cette curiosité de lui acheter de téléphone la pousse de prendre le téléphone de sa mère pour appeler le nigérian cette fois ci c’est pour savoir où elle peut le trouver. »

De son côté, Michel Sunday, le présumé violeur qui a été mis aux arrêts, vendredi dernier explique : « J’ai rencontré la petite dans un petit maquis elle était venue acheter une bière pour son oncle. »

Il poursuit : « Elles sont venues à trois chez moi ; elles ont laissé leur copine au salon et elles m’ont suivi dans ma chambre, elles voulaient que je couche avec elles mais je n’ai pas accepté. L’autre est venue m’embrasser c’est là-bas maintenant que j’ai touché avec ma main (son sexe, NDLR). Je lui ai dit que vous êtes petites, rentrez chez vous. Moi je ne peux pas faire quelque chose avec vous. Car vous êtes petites pour moi. Vous êtes mes petites sœurs rentrez s’il vous plait. C’est comme ça je les ai fait sortir de la maison… »

Ce lundi 8 juin, il a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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