Censure

Emploi jeune. 200 jeunes « vulnérables » identifié par OIM à Conakry, Coyah et Dubreka

Un atelier d’information et de vulgarisation de la cartographie des structures gouvernementale et non gouvernementale de promotion d’emploi des jeunes de Conakry, Coyah et Dubreka s’est tenu aujourd’hui dans un réceptif hôtelier de la place.  45 structures partenaires ont pris part à cet atelier.

Selon, Mamadou Moustapha Diallo, chargé de projets à OIM Guinée, ce projet emploi jeunes est mis en œuvre depuis « le 1er mars 2020, couvre le grand Conakry c’est-à-dire les cinq communes de Conakry plus Coyah et Dubréka. L’objectif du projet c’est de réintégrer 200 jeunes vulnérables dans ces zones-là. Donc on les a identifiés à travers une cartographie ensuite on les a formés en gestion et création d’entreprise, ensuite on est en train de les accompagner pour une insertion socio-économique. Ceci pour orienter les jeunes et orienter l’État pour dire dans tels endroits vous trouverez une structure qui est là qui s’occupe des jeunes. On est vers la fin du projet c’est pour cela on a mobilisé tous les acteurs étatiques et non étatiques pour la vulgarisation du document ».

« Un consultant qui a travaillé de façon indépendante a rencontré ces structures. On a trouvé que ce sont des structures qui sont en place mais ils sont dépourvus de moyens. On a trouvé qu’ils n’ont pas d’outils didactiques et informatiques pour travailler, c’est à tout ça que nous allons remédier en les dotant de matériels en fonction de ce que nous avons pour ne pas qu’ils aillent mourir à la méditerranée, c’est l’objectif principal du projet », a ajouté Mamadou Moustapha Diallo.

Quant à Ibrahima Chérif, conseiller chargé de mission au ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, il a informé que, « depuis 2017, nous avons vingt-deux mille migrants retournés. Quand ils arrivent, le ministère de l’Enseignement technique s’occupe de leur réintégration parce que la plupart seront dans nos écoles pour des formations techniques et professionnelles afin de trouver un emploi. Parce que quand ils y sortent ; soit ils trouvent de l’emploi dans d’autres sociétés où ils créent leur propre entreprise pour s’auto employer ».

Pour tout dire, Ibrahima Chérif a laissé entendre que, « ces cartographies seront des repères pour qu’à chaque fois qu’on a besoin des jeunes, on peut avoir des données migratoires pour que nous puissions travailler avec les jeunes afin d’aider à leur réintégration socio-professionnelle ».

Bhoye Barry pour guinee7.com

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