Censure

Enseignement technique. Des cadres du département en formation sur la gestion managériale

Un atelier de renforcement de capacité des cadres du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, s’est ouvert, lundi 4 avril 2022, à Conakry. Il est organisé par le Centre national de perfectionnement en Guinée (CNPG) et financé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds mondial pour l’éducation, l’UNICEF, jusqu’au 15 avril prochain, les participants seront outillés sur la notion de la gestion managériale.

Dans son discours de bienvenue, la directrice générale du Centre national de perfectionnement de Guinée (CNPG), Hadja Penda Touré, a rappelé le rôle de son centre. « Le centre national de perfectionnement qui vous reçoit aujourd’hui, a pour mission la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de formation et de perfectionnement en gestion du personnel (dirigeants des cadres opérationnels, mixtes et publics, ainsi que ceux de l’administration économique et financière de l’État). Donc cet atelier consiste à la formation des ressources humaines », a-t-elle rappelé.

C’est Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

« Cette formation consiste au renforcement des capacités de nos cadres à la gestion managériale comme le thème l’indique. Vous n’êtes pas sans savoir que dans la refondation de l’État, c’est important d’avoir des gestionnaires de haut niveau pour pouvoir attendre les objectifs fixés par le département d’un côté, de l’autre les objectifs du gouvernement en général », a expliqué, le secrétaire général.

Avant de préciser : « nos attentes ici, c’est un problème de résultat, à l’issue de la formation, nous osons croire que les cadres qui ont suivi la formation qu’ils puissent être efficaces, efficients dans leurs services respectifs parce que la productivité en dépend. Qui parle de productivité parle d’avoir des gens outillés, qui ont des outils qui leur permettent également d’être productifs dans leurs services, division, section et autres directions. »

De son côté, Hassimiou Diallo, en charge du suivi du fonds commun de l’éducation pour l’Agence française de développement (AFD) est revenu sur les motifs qui ont encouragé son institution à financer le projet.

« Ce n’est pas nous qui avons choisi le thème de la formation, c’est le ministère qui a proposé parce que le ministère a fait un diagnostic. Ils se sont rendus compte qu’effectivement, il y a des faiblesses en termes de management, en termes de gestion. Donc, ils ont proposé ces formations là, nous nous avons accepté et nous avons financé ces formations parce qu’effectivement ça part d’un diagnostic que le ministère a fait et nous pensons, nous sommes convaincus que ça permettra au ministère de relever le défi du système », a-t-il mentionné.

« Le coût global pour cette première phase du PRODEG, l’enseignement technique bénéficiera d’un financement de 11 millions d’euros. Donc, une contribution de l’AFD, du partenariat mondial pour l’éducation et de l’UNICEF, bien sûr. C’est un fonds global de 62 millions, donc, la part qui sera fléchie sur l’enseignement technique c’est 11 millions d’euros », a laissé entendre Hassimiou  Diallo.

Il faut noter que le Centre national de perfectionnement en Guinée est actuellement en rénovation grâce au programme décennal pour l’éducation -PRODEG financé et l’AFD.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

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