Censure

Grève/Abdoulaye Sow se trouve des arguments pour « fermer les banques » si…

Au cours d’une conférence de presse animée au siège du SLECG ce mardi, trois centrales syndicales, notamment la FESABAG, FESATEL, UGTG et la PCUD (organe de la société Civile) ont toutes affirmé leur soutien au mouvement de grève déclenché par le syndicaliste Aboubacar Soumah et compagnie depuis le 12 février dernier.

Dans son intervention, le secrétaire général de la FESABAG (syndicat des employés de banques et assurances), Abdoulaye Sow a indiqué qu’après plusieurs réunions, le bureau exécutif de son syndicat a apprécié la situation à sa juste valeur. Il estime que le SLECG conduit par le camarade Aboubacar Soumah est le SLECG légitime et que la FESABAG a voulu acter cela par deux déclarations : « La première déclaration, nous avons fait le constat de la situation, pour appeler tous les acteurs à une négociation responsable, constructive pour sortir de cette crise, qui pénalise tous les Guinéens à tous les niveaux. La deuxième déclaration, nous avons reconnu la réalité, celle de dire que le camarade Aboubacar Soumah et son SLECG sont légitimes. »

Et de poursuivre : « Tout le monde dit aujourd’hui qu’on (FESABAG) va faire une grève, ça se profile à l’horizon, parce qu’aujourd’hui nous sommes en insécurité, nos banques ne peuvent plus faire de business. Hier nous avons eu des entreprises qui ont été attaquées, nos banques ont été attaquées. Nos travailleurs ont été attaqués, nos travailleurs ont la peur au ventre pour venir au travail, les clients ne peuvent plus venir nous confier leurs ressources et nous ne pouvons plus faire de business. En cela, s’ils ne trouvent pas de solution nous serons amenés à user de tous les moyens en notre possession pour mettre fin à cette grève en fermant nos banques purement et simplement. »

Par ailleurs, le secrétaire général de la FESABAG a déclaré qu’« aujourd’hui, nous avons encore de l’espoir, parce que l’espérance toute trompeuse permet à l’homme de vivre. Nous avons l’espoir qu’aujourd’hui ou demain la fibre patriotique, un sursaut national va vibrer pour que nous trouvions une solution qui satisfasse les enseignants de Guinée, parce qu’il le faut ».

« Les enseignants souffrent beaucoup, il faudrait que maintenant la vie décente et c’est ce que veut la FESABAG. Nous lutterons pour que vous rentriez en possession du résultat de vos revendications », a conclu Abdoulaye Sow.

Mohamed Kaba Soumah pour Guinee7.com

 

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