Alphonse Charles Wright, ministre de la Justice et des droits de l’homme, a enjoint aux procureurs des cours d’appel de Conakry et de Kankan, de lancer et de faire lancer à travers les instances compétentes, des poursuites judiciaires contre l’ancien président, Alpha Condé et d’autres personnalités et entreprises pour des faits présumés de « corruption, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de deniers publics et complicité ».
En plus du fait que des numéros sont répétés sur la liste du ministre, certains noms sont cités au moins deux fois (Gabriel Curtis, par exemple). Sans compter que des fonctions sont attribuées aux entreprises. Exemple : Bangaya Sarlu ; fonction : préfet de Dinguiraye. Ou encore des de fausses fonctions attribuées à certains. Exemple : A un certain Camara Ansoumane, on a attribué la fonction de président de la Cour des comptes.
Le pire, sur cette liste faite sans assez de rigueur apparemment, on dénombre au moins cinq morts. Il s’agit de :
1-Condé Hadja Nsira, grande sœur d’Alpha Condé
2-Doumbouya Mamady, ex directeur INAMO
3-Marliatou Barry, ex conseillère à la présidence
4-Alassane Aminata Touré, ex DG Anafic
5-Claude Kory Koundiano.
En droit, même Toto sait que la mort éteint toute action de justice contre le défunt.
Focus de guinee7.com
