Censure

Kadiatou Bah du SLECG prévient : « il est hors de question de créer un troisième SLECG »

Malgré la signature d’un protocole entre gouvernement, syndicat et patronat, certains syndicalistes notamment de l’éducation menacent d’aller en grève. Pour Kadiatou Bah, qui dirige une faction du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ses camarades syndicalistes doivent arrêter de créer une psychose à l’approche des examens.

« Je pense, ce n’est pas interdit pour l’éducation de l’amélioration des conditions de vie et de travail. Mais, c’est que nous avons un statut particulier qui nous différencie des autres fonctionnaires. C’est-à-dire le statut particulier de l’éducation et le statut particulier de la santé mais n’oublions pas que nous ne sommes pas les seuls fonctionnaires en République de Guinée », a déclaré Kadiatou Bah.

Pour elle, « Si les centrales syndicales prennent en compte la situation des enseignants même si ce n’est pas à cent pour cent, acceptons celle-là en tant que centrale et nous en tant qu’intersyndical de l’éducation si nous avons d’autres préoccupations on revient encore pour tendre la main, parce que tout sera pris dans la même cagnotte. Mais oublions et évitons le dilatoire. Dire que parce que moi je ne suis pas autour de la table des négociations il faut que moi aussi je fasse ceci cela, pour moi c’est une manière de créer la psychose pendant que nous sommes à l’orée des examens. C’est leur droit ».

Dans le même ordre d’idée, le camarade Kadiatou Bah, a prévenu qu’il est hors de question de créer une troisième faction du SLECG. « Ce qui reste clair, c’est qu’au niveau du SLECG il y a ce qu’on appelle le SLECG original. Il y a cette dissidente, aujourd’hui vous avez constaté que nous sommes avec Aboubacar Soumah, pour une première fois nous avons eu les mêmes raisonnements et il est hors de question d’en créer un troisième SLECG, ça au moins c’est clair. C’est pourquoi nous nous avons dit c’est leur droit mais ils ne peuvent pas aller au-delà de ce que les centrales syndicales ont demandé », prévient-elle.

« Il ne faut plus jamais aller vers le populisme. La syndicalisation c’est avec les adhérents ce n’est pas sur les réseaux sociaux », a précisé dame Kadiatou Bah.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

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