Censure

La violence s’invite dans la grève à Conakry

Ce jeudi matin a été émaillé de violences sur certaines artères principales de Conakry, la capitale guinéenne. Notamment sur l’axe Bambéto/Cosa/Cimenterie. Mais aussi à Lambanyi. A plusieurs endroits des heurts ont éclaté entre jeunes et policiers. Ces derniers répondaient aux jets de cailloux de ceux-là par des bombes lacrymogènes.

Déclenchée lundi dernier par les principales centrales syndicales (CNTG, USTG) la grève générale perd de plus en plus d’intensité. Au point que les syndicalistes sont obligés de débaucher certains travailleurs et de veiller sur la fermeture effective des établissements bancaires. Non sans envoyer des sms aux travailleurs des banques pour leur demander de « rester à la maison » pendant le temps que durera la grève. Mercredi, des syndicalistes ont décidé de passer à la vitesse supérieure en fermant le dépôt du carburant, l’aéroport, la fourniture et d’électricité.

Bily Camara pour guinee7.com

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