Censure

Le FDSI et l’hôpital sino-guinéen signent un partenariat en faveur des personnes vulnérables

La direction du Fonds de développement social et d’indulgence (FDSI) et la direction de l’hôpital sino-guinéen ont signé un protocole d’accord pour la prise en charge des personnes vulnérables.  La signature a eu lieu, mercredi 25 janvier, dans l’enceinte dudit hôpital.

« C’est une très bonne chose, dans la mesure où ça entre dans la prise en charge effective des malades qui n’ont pas des moyens de se faire soigner. Donc, ce protocole est bienvenu », a lancé Dr Mohamed Diané, directeur général de l’hôpital sino-guinéen.

Selon lui, l’implication de son centre dans ce partenariat est tout d’abord de recevoir les malades indulgents au niveau des urgences. Ils seront tous pris en charge immédiatement, sans aucun franc. « Après le service des urgences, les médecins vont juger nécessaire d’orienter ces malades vers les spécialistes », a-t-il précisé.

« Dans ce protocole, tous ces malades qui ne peuvent pas se prendre en charge, l’hôpital va mettre toutes ses activités à leur disposition, à savoir : la consultation, les examens biologiques, les examens d’imagerie médicale, l’hospitalisation, les médicaments. Tout cela sera assuré par l’hôpital, voire même l’alimentation par extension de ces patients », a ajouté Dr Diané.

Lansana Diawara, directeur général du Fonds de développement social et d’indigence, s’est réjoui de la signature de ce protocole d’accord. Il estime que cet acte, « vient répondre à des exigences des autorités, notamment le président de la République, son excellence colonel Mamadi Doumbouya concernant sa politique de protection sociale et d’assistance sociale dans notre pays, et avec l’appui politique du ministère de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables ».

« L’État, dans sa responsabilité de protéger ses fils et filles, nous avons vu l’opérationnalisation de cette direction qui est exclusivement réservée aux personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté, ces Guinéens qui n’ont aucun moyen, aucune situation, mais qui n’ont pas choisi de vivre dans l’extrême pauvreté. Par le fait du destin, ils sont pauvres. D’où la responsabilité de l’État de leur venir en aide, leur apporter des soins et les traiter gratuitement. La particularité avec la signature de ce protocole d’accord avec l’Hôpital de l’amitié sino-guinéen, c’est qu’au-delà des consultations et des médicaments, nous avons inclus la prise en charge alimentaire. C’est un processus que nous avons lancé depuis l’année dernière avec l’appui du président de la République, du premier ministre et de l’ensemble du gouvernement. Jusque-là, tout se passe bien. Et j’espère qu’à travers la signature de ce protocole, d’ailleurs, nous n’en doutons pas, puisqu’avec cette nouvelle dynamique qui est au sein de cet hôpital depuis un certain temps. Les choses ont beaucoup changé tant sur le plan de la capacité, des performances que de l’administration qui gère cet hôpital actuellement. Nous pensons que cela va élargir davantage notre champ d’action, puisque cette année, nous comptons prendre au minimum 2000 malades sur l’ensemble du territoire national, mais qui vivent dans l’extrême pauvreté »,  a-t-il ajouté.

Bhoye Barry pour guinee7.com

Facebook Comments

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.