Censure

Médias. Dansa signe les dernières phrases des journées de la liberté de la presse à Conakry

La cérémonie dédiée à la journée mondiale de la liberté de la presse en Guinée a baissé ces rideaux, vendredi à Conakry. Dans son allocation, Rose Pola Precimou, la ministre de l’Information et de la Communication s’est engagée à faire respecter les conclusions issues de ces rencontres.

« Nous voici au terme de trois jours d’échanges, de communications riches et variées pour célébrer à notre manière la Journée mondiale de la liberté de la presse. Je suis particulièrement heureuse de constater l’engagement qui a sous-tendu les activités de cette année qui se sont articulées autour d’un concours à l’intention des étudiants en journalisme appelé Diarlaudi, les masters class dénommés Kharangni, les panels dénommés Soumoungni dans un espace de 33 stands pour mieux connaître l’univers de la communication et du journalisme dans différentes universités ainsi que les portraits des différents journalistes méconnus par le grand public et pour leur affichage dans Conakry et dans les salles des panels. Chose qui va bien avec le thème de cette année ‘’le journalisme sous l’emprise du numérique’’. C’est suffisamment évocateur pour toucher tous les secteurs liés au changement de ce secteur », a-t-elle fait remarquer.

« Nous vous réitérons notre volonté et engagement d’être à vos côtés depuis l’avènement du 5 septembre dernier afin de relever les défis qui nous interpellent tous. Je peux vous rassurer que les recommandations issues des présentes journées serviront de repère pour la suite des encouragements et du soutien des médias », a promis la ministre Rose Paula Precimou.

Dansa Kourouma, le président du Conseil national de la transition (CNT) a mis en relief le rôle et la responsabilité du journaliste pour une transition réussie. « Vous travaillez dans des conditions extrêmement difficiles. Dans une société dominée de plus en plus par des pensées politiciennes uniques, par une société où les gouvernements ont tendance à tout contrôler mais aussi les médias ont tendance à tout contrôler. Face à une telle compétition, j’interpelle chacun de vous à la responsabilité pour que nous contrôlions l’information parce que l’information c’est le pouvoir et ce pouvoir est discuté entre journalistes et ceux qui détiennent les rênes du pays. C’est pourquoi une fois encore, je suis entièrement à votre disposition, hier activiste de la société, aujourd’hui je dirige les destinées de l’organe législatif de la transition. Cette transition qui fonde essentiellement sa réussite sur votre capacité de collaboration pour nous informer et pour informer la population », a-t-il mentionné.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

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