Censure

Musique/ Artistes, fans et journalistes découvrent l’album « Allah Nou Walli »

Les locaux du jardin 2 octobre de Conakry ont servi, hier, jeudi, de cadre à la session de pré-écoute de l’album « Allah Nou Walli » de l’artiste King Alasko.

Cette session qui est une première en Guinée et qui vient en prélude à la sortie de cet opus, a permis à un public averti, composé de journalistes, programmeurs, beat makers et d’artistes, de découvrir quelques morceaux de cet album, afin d’y apporter des critiques.

Ce public a eu à écouter en exclusivité des titres de l’album tel que : « Tout donner ; Samba ; A bô nènè ; Tè nan m’faté ; Turn Up ; Wali, Allah Nou Walli ; Wine ; Marié Sonon ; Totologie en feat avec Fischkiller et La Guinée ». Des chansons toutes cuisinées à la sauce du style King Alasko, qui chante divers thèmes reflétant les réalités de la jeunesse guinéenne.

Après cette écoute, Alasko a confié que l’album a été concocté en « 3 ans ».

Akatché, l’arrangeur de l’album, se souvient des moments intenses de travail. « Moi dans mon travail, je suis très mélodie et rythmique. J’ai écouté, on m’a envoyé des titres, on a commencé à travailler et le feeling est très bien passé. J’ai essayé d’étudier Alasko. J’ai vu qu’il a vraiment la niak. J’ai vu qu’il est capable de produire deux à trois sons par jour ; c’était même compliqué pour nous. Chaque fois, il amenait de nouveaux titres. Ça me motivait. Grâce à Dieu, ça a pris le temps que ça a pris. Mais on va dire que c’est cuit… »

Le beat maker, Fakri alias El Comoriano, a tenu à féliciter le jeune artiste.  « Je veux féliciter King Alasko, que j’ai eu à enregistrer, il y a des années. On félicite Alasko aujourd’hui, pour le gros boulot qu’il a eu à faire, parce qu’on sent la maturité. On sent vraiment qu’il y a eu un gros travail derrière lui », a-t-il affirmé.

A son tour, l’artiste One Time a tenu à révéler la force de King Alasko.  « On est là pour King Alasko qui doit sortir son album, ce dimanche. Déjà, on est rassuré qu’on va faire le plein. Comme je l’ai toujours dit, les freestylers sont toujours de bons artistes. Il suffit juste qu’on les encadre. Alasko, un artiste qui m’a impressionné depuis très fort longtemps. Tu mets n’importe quel genre de beat devant lui, il se défoule sans même écrire. Il est encore jeune. Donc, il peut faire ce que les autres n’ont pas fait. Il a cette envie de donner le meilleur de lui-même », a-t-il témoigné.

Pour Soul Bang’s, le jeune artiste prouve sa maturité dans cet album. « Le jeune King Alasko, je suis fier de lui. Toutes mes félicitations à l’équipe. C’est un jeune qui a su évoluer avec son temps. Je l’ai connu, il y a plus de 7 à 8 ans. Vis-à-vis de son âge, quand on écoute les morceaux qu’il a eus, sachant que ce n’est pas quelqu’un qui les a écrits pour lui, je lui dis big-up. Les jeunes de son âge aujourd’hui, quand on les écoute sur YouTube, dans les radios, c’est dire : « Je suis le King, je vais te déchirer, je vais faire ceci, je vais faire cela » ; excusez-moi du terme. Déjà le titre de son album, il remercie le Tout-puissant ; il parle à ses grands frères de se marier, entre autres. Les thèmes sont impeccables. Je tiens compte de ce côté, parce qu’il faut savoir quoi dire dans la musique. La musique chez nous, ce n’est pas que se divertir. Mais c’est aussi un moyen de sensibiliser ».

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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