Censure

Nouvelle constitution/ Un jeune cadre de l’UFR suggère aux promoteurs de la CODENOC de devoir la dénomination

À l’absence des hauts cadres du parti, dont la plupart seraient en mission à l’intérieur du pays, l’assemblée générale de l’UFR (Union des Forces républicaines) a été présidée, ce samedi par des jeunes cadres du bureau national. Parmi eux, Fodé Baldé qui, au cours de son intervention s’est prononcé sur la mise en place de la CODENOC (Coalition Démocratique pour une Nouvelle Constitution) : « »Coalition Démocratique », ça veut dire une coalition qui respecte les lois et les principes qui régissent les fonctionnements de notre État, alors que « Nouvelle Constitution » dans le contexte actuel est antidémocratique. Donc on ne peut pas parler de « coalition démocratique » à ce niveau. J’aurais souhaité que les acteurs de cette coalition revoient la dénomination, ils peuvent trouver un autre nom et ça pourrait être meilleur. »

« Ce qui a plus attiré mon attention, ajoute-t-il, c’est l’insulte que les gens veulent adresser à nous jeunes et au peuple de Guinée. Quand on dit que nous avons un document, une constitution qui n’est pas encore écrite, selon eux, mais on t’appelle à croire à un document que lui-même dit ne pas avoir vu. Entre vous deux, qui est bête ? »

Alors, « qu’on arrête d’insulter notre intelligence. Toute intelligence qui pourrait croire à quelque chose qu’il n’a pas vu, n’en n’est pas une. Je ne pense pas que le peuple de Guinée puisse se laisser embarquer dans cette histoire de nouvelle constitution, parce que la nouvelle constitution n’est rien que le troisième mandat, pour que nous puissions encore revivre les galères auxquelles nous faisons face aujourd’hui », déplore Fodé Baldé.

Pour tout dire, « Nous pouvons aller en prison et nous sommes prêts à aller en prison parce que la prison peut durer longtemps, mais ne peut jamais durer éternellement…Ils ont été incapables de nous donner la prospérité économique tant souhaitée ; mais le minimum, le bon sens, la responsabilité historique voudrait qu’ils nous lèguent, au moins, les piliers d’un État de droits. Cela passe par la démocratie, l’alternance politique démocratique et ils ont le choix, soit ils nous laissent ça, soit on va arracher au prix de notre vie. Et ça, nous sommes prêts à y aller ! Rien ne pourra nous ébranler ».

Mohamed Soumah pour Guinee7.com    

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