Censure

Ousmane Gaoual accuse les FDS : « C’est eux qui tuent, qui violent, qui assassinent dans une impunité totale… »

Le directeur de la cellule de communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, lors de son passage, ce lundi, chez nos confrères de la radio Espace FM, s’est exprimé sur le cas des citoyens arrêtés à l’occasion des récents événements.

« Comme vous le savez, l’UFDG bénéficie de l’assistance d’un pool d’avocats, qui, à chaque fois qu’on est interpellé par l’arrestation d’un militant, d’un citoyen ou d’un sympathisant, se mettent en branle pour essayer de savoir les conditions d’arrestation. Et savoir comment on peut faire, soit pour accélérer la procédure de jugement, soit pour obtenir leur liberté », a-t-il dit par rapport aux actions que l’UFDG compte mener.

Avant de charger les forces de défense et de sécurité. « Il ne faut pas se tromper. Les forces de défense et de sécurité guinéennes font des militants de l’UFDG une marchandise. Ils les arrêtent; ils les gardent; ils font de l’escroquerie au niveau des parents, ils récupèrent. Et puis, c’est  eux qui tuent, qui violent, qui assassinent dans une impunité totale. On entend des ministres de la république dire que : non, quand ils viennent dans les quartiers, ils se promènent avec des bâtons de rose. Et ils n’ont aucun fusil. C’est des mensonges à tous niveaux. Je pense que nous souffrons de cette situation. Mais le peuple de Guinée de façon générale souffre de ce problème », a accusé Gaoual.

Et de poursuive, en disant : « On ne sait pas aujourd’hui la totalité des militants et sympathisants qui sont arrêtés illégalement. Les conditions de détention, comme vous pouvez l’imaginer, sont exécrables. Des gens sont entassés, brutalisés, frappés pour certains d’entre eux. Et d’autres sont blessés. Mais gardés quand même dans les prisons. On leur refuse des visites. On leur refuse des soins ».

Enfin, il assure que malgré cette situation, « la résistance va se poursuive (…) Il n’y a pas eu de combat judiciaire. Il y a la volonté de l’autocrate Alpha Condé qui s’est exprimé. Et que la cour constitutionnelle a dit sans sourciller. La bataille, elle commencera maintenant et elle va continuer. C’est une bataille entre le peuple de Guinée et le petit clan autour de Alpha Condé, qui va se jouer dans la rue. Qui va se jouer ailleurs ».

Une synthèse faite par Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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