Censure

Pour Ibrahima Sory Diallo du BOC, « le procureur devait interpeller (les membres du FNDC) et les remettre à l’ordre»

Répondant aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse qu’il a animée, ce jeudi au siège de son parti à Conakry, Ibrahima Sory Diallo, président du parti ADC BOC a dit ce qu’il pense du combat que prétend mener le FNDC.

D’après lui, « Aujourd’hui, l’heure n’est pas à la contestation, l’heure est à la prise de décision. Une constitution qui a été validée par la cour constitutionnelle, dont les décisions sont sans recours, je me demande, celui qui prétend défendre la constitution, il ne peut pas comprendre que c’est une Cour qui est habilitée à prendre une décision ; même si la décision de la Cour n’est pas bonne, mais elle est imposée sur la population, au niveau de la nation ».

Avant de pointer du doigt l’irrégularité de la démarche du FNDC et de la société civile. « C’est quand je rencontre les journalistes, que je parle du FNDC. Pour moi le FNDC, ça n’existe plus. Parce que le FNDC d’après sa dénomination, ils défendent la constitution. Je me demande, quelle constitution il est en train de défendre ? Parce que la constitution est déjà changée, c’est fini. Je me demande, quel est le rôle du procureur général de la République ? (…) Le procureur devait les interpeller les remettre à l’ordre. Qu’ils comprennent qu’ils sont dans une République. Il doit y avoir maintenant des partis politiques qui parlent d’élections. Et la société civile sait qu’elle est en faute actuellement, parce que nous parlons des élections nationales. Et dans les élections nationales, la société civile n’est pas concernée. Et si elle manifeste à l’heure-là, c’est anticonstitutionnel », a-t-il conclu.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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