Censure

Prolifération des cliniques privées/ Le ministre assure de faire le ménage

A son tour, ce lundi 13 mai, le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Dr Edouard Niankoye Lamah, a répondu lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée dans un complexe hôtelier de la place, aux nombreuses questions, parmi lesquelles figurait la question du foisonnement des cliniques privées.

Dans le vif du sujet, le ministre d’Etat a estimé que : « Dans une lettre circulaire dans laquelle on a rappelé que tous ceux qui ont ouvert des cliniques privées, que j’appelle médecine par terre aussi, doivent sans délai se présenter au ministère de la Santé pour qu’on puisse examiner exactement s’ils sont agréés. Pourquoi ? Parce qu’il y en a trop. On n’a même pas le contrôle. Chacun se lève et ouvre un cabinet. Autant on parle de médicaments criminels, autant il faut parler de l’exercice criminel de la médecine. Et nous sommes allés au-delà, c’est un programme que nous avons. Toutes les cliniques, quelle que soit leur dimension, doivent se présenter au ministère de la Santé et l’une des conditionnalités maintenant, c’est que personne ne va ouvrir maintenant une clinique privée en Guinée, s’il ne dépose pas la liste de son personnel et avec des diplômes qui attestent que les gens qui y travaillent sont qualifiés. Le vrai problème et des fois, les gens ne le savent pas, ce sont des noms ou c’est la structure neuve qui attire les gens. Mais le contenu en ressources humaines n’est souvent pas approprié. Donc, mon département est conscient et a déjà pris la décision de nous entretenir ces structures. Ceux qui ne vont pas se présenter au bout d’un certain délai, nous allons instruire l’autorité qu’il faut pour mettre fin ou aller les fermer. Là on va le faire.  C’est ce qui augmente énormément la mortalité ».

Enfin, il a dit : « J’ai été reçu par le ministre de l’Administration, lors de notre dernier conseil ; un rapport que l’un de ces préfets lui a adressé, es gens, ils vont dans un village et ils disent qu’ils sont des chirurgiens, ils opèrent quelqu’un et la personne décède. Nous allons mettre fin à cela. C’est aussi l’exercice criminel en médecine, on en est conscient. Mais soyez rassurés, d’ici un certain temps, vous aurez des échos de cette décision ».

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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