Censure

Trafic de drogue (Cocaïne) : de Sao Paulo à Conakry…

L’office central antidrogue (OCAD), a présenté hier vendredi, a son siège au quartier Coleah, une quantité de deux kilogrammes de cocaïne, saisis à l’aéroport international de Conakry.

Cette quantité dissimulée dans le creux de bracelets pour femmes appartiennent à Laryssa Borges Dos Santos, de nationalité brésilienne, qui a été interpellée.

Ibrahima Khalil Camara, commissaire divisionnaire de police et directeur adjoint de l’office antidrogue, est revenu sur les circonstances de cette saisine. « Les substances que vous voyez devant vous, c’est de la drogue. Il s’agit de deux kilos de cocaïne, qui ont été saisis le 7 août 2021 à l’aéroport international de Gbéssia par la cellule de ciblage de la douane et la brigade antidrogue de l’office central. L’intéressée a été interpellée sur place. Il s’agit de Larissa borges dos Santos, de nationalité brésilienne en provenance de Sao paoulo » a-t-il rappelé.

A cet effet, il a indiqué que le mode opératoire est le fait le plus marquant dans cette action. « Ce qui a attiré notre attention dans cette opération, c’est le mode de dissimulation. La cocaïne était dissimulée dans les creux des bracelets de dames. C’est pour vous dire combien de fois notre travail est complexe. Au fur et à mesure que nous décelons les modes de dissimulation, ils en inventent » a relevé l’officier.

Avant d’indiquer par ailleurs, que les enquêtes « sont en cours. Je ne peux pas vous cacher la vérité qu’elle a déjà dénoncé des personnes qui devaient la recevoir à l’aéroport. Mais les enquêteurs préfèrent les garder dans l’anonymat pour ne pas compliquer la situation. Pendant les auditions, elle a déclaré que c’est sa première fois de sortir de son pays. »

Quant au Colonel de gendarmerie Farimba Camara, directeur de l’office central antidrogue, il a apprécié la synergie d’action entre son service et celui de la douane qui a permis de réussir cette opération. Avant d’en appeler à la vigilance de chacun et de tous. « Nous devons faire attention. Ce que je peux dire, c’est que de nos jours, nos sœurs sont beaucoup plus intéressées dans le trafic international et national de drogue que les hommes. Ce qui en fait un soucis majeur. 70% des mules, des distributeurs, c’est des dames ou des demoiselles. La lutte contre la drogue est une action transversale et verticale; qui intéresse tout le monde. Ça doit être le souci de chacun. »

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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