Censure

Un journaliste convoqué dans un camp militaire. La liberté d’expression sous les Rangers ?

Le bureau exécutif du Réseau des médias sur internet en Guinée (REMIGUI) a annoncé « une convocation dans un Camp militaire, de Monsieur Mohamed Bangoura, Directeur de Publication du site d’information Mosaiqueguinee ».

Cette interpellation serait consécutive à la publication à la publication d’un article de presse évoquant une disparition d’un camion de Tramadol d’un camp militaire.

Sur la convocation lue par guinee7.com, le journaliste est « invité -par le directeur de la DRM- à une séance de travail dans les locaux de la direction du renseignement militaire (DRM) de l’Etat-major général des armées » pour motif de « sécurité d’état ».

Le fait de convoquer un journaliste dans un camp militaire et lui opposer la « sécurité d’état » ne montre-t-il pas une certaine fébrilité des autorités de la transition ? En tout cas de nombreuses voies s’offrent à celles-ci pour faire un reproche à un journaliste dans l’exercice de son métier. Mais pas celle d’un camp militaire où la liberté d’expression n’est pas la chose la mieux partagée.

Focus de guinee7.com  

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