Censure

Politique-Dabola/ Tenue de la première session du CAP : les Collectivités locales exposent leurs difficultés

La première session du Conseil Administratif Préfectoral (CAP) se tient du lundi, 13 au mercredi, 15 avril 2015, dans la salle des Conférences du Bloc administratif de la préfecture de Dabola, rapporte le correspondant de l’AGP sur place.

La rencontre a mobilisé outre, les autorités préfectorales et communales, les sous-préfets, présidents des Communes  Rurales (CR), directeurs préfectoraux, chefs des services publics, ONG et projets, chefs des services de Défense et Sécurité, ainsi que les leaders des confessions religieuses basés dans la préfecture.

Ce Conseil a pour objectif, imprimer une nouvelle dynamique au programme de développement des CR pour l’année 2015, à travers l’appui des partenaires au développement.

Dans son allocution d’ouverture de session, le préfet de Dabola, Ibrahima Sy Savané a demandé aux participants, d’enrichir leurs rapports, à travers des critiques objectives pour, dit-il, faire avancer l’Administration publique et rendre le budget préfectoral réaliste et réalisable.

Pour mémoire, l’importance de la présente Session, instance suprême de la préfecture, trouve également son importance dans l’implication des citoyens, par l’intermédiaire des élus locaux en vue de l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales. Une manière de mettre en œuvre, des projets de développement local.

Dans son exposé, le receveur de la CR de Arfamoussaya, a étalé les difficultés de sa commune, notamment l’insuffisance des sources des recettes fiscales et de forages, le faible niveau de couverture téléphonique dans les localités de Kôllô, Kallakô et Fadama.

Au même titre que son prédécesseur, le secrétaire général de la sous-préfecture de Banko, Fakaba Touré a, quant à lui, sollicité, auprès des autorités de tutelle, l’obtention d’un Fonds de Développement Local (FDL), avant de signaler le faible taux d’exécution des projets et de mobilisation des ressources financières dans la CR de Banko.

Aux dires du receveur de Banko, ces souffrances sont dues au non remaniement budgétaire et au non versement d’une enveloppe financière de 350 millions de francs guinéens par le Programme d’Appui aux Collectivités Villageoises (PACV). Ce montant, apprend-on, devrait permettre à la CR de Banko de réaliser certains projets ambitieux, courant l’année écoulée.

«Manque de civisme des contribuables dans le paiement des taxes et redevances, le non acquittement de certains partenaires tel que le PACV, manque de personnel et de moyen de déplacement, l’installation d’un syndicat des transporteurs, le retour des permis de coupe de bois, ainsi que le renforcement des services décentralisés et déconcentrés…», sont entre autres difficultés des CR de Kankama, Konindou, Bissikirima, Kindoye, N’Dèma et Banko.

AGP

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