Censure

Football. Sponsoring. « Sur le plan juridique, Sonoco a le droit de prendre les actions qui lui paraissent opportunes », juge le porte-parole du Conor

En prélude au lancement du championnat national Ligue 1 Guicopres exercice 2022-2023, le CONOR  (Fédération guinéenne de football), a animé une conférence de presse ce mardi à son siège à kaloum. Au menu, les dispositions prises en vue de la nouvelle saison, mais aussi les « menaces » du groupe Sonoco après le bris de son contrat de sponsoring.

Le championnat ligue 1 Guicopres, débute le 28 octobre prochain et pour cette nouvelle saison, il y a beaucoup de nouveautés que le Comité de normalisation avec la ligue guinéenne de football professionnel entend mettre en place. Selon Me Mohamed sidiki Sylla, membre du CONOR, l’une de ces nouveautés, c’est l’arrivée des licences numériques, ou encore les primes des arbitres qui ont été rehaussées de 40%.

Quid du contrat de sponsoring ? « Il est important pour nous de noter que notre contrat de sponsoring, on l’a signé avec le groupe Guicopres. Le groupe Guicopres à ma connaissance n’est pas un acteur du football premièrement, on peut faire le lien avec un club, Je pense que c’est insidieux. Mais encore une fois, le défi que nous lançons à tout le monde, c’est de regarder le temps que le Conor est là et une fois que les statuts là auront été adoptés, s’il va y avoir des conflits de nature à saper les résultats sur le terrain », a-t-il rassuré.

Par la suite, le porte-parole du CONOR s’est également prononcé sur le contentieux qui oppose la FEGUIFOOT au groupe Sonoco. « Ils nous ont dit clairement que le groupe Sonoco n’a pas l’intention d’être un blocage à l’arrivée de moyens importants dans le football comme eux-mêmes sont des partenaires du football. Donc sur le principe de la renonciation, il n’y avait pas de doute, la question restante était, est-ce que le groupe Sonoko voudrait diminuer le montant qu’il payait ? Ce que nous aurons entendu ou est-ce qu’il voulait changer le type de produit qu’il voulait mettre en avant ou est-ce que tout simplement il voulait sortir ? On l’aurait aussi compris. On a attendu un mois et le groupe Sonoco nous a écrits le vendredi dernier, nous avons reçu le courrier, un peu avant l’heure de la prière. À 15h déjà, il y avait un article dans Guinée 7 qui faisait allusion à une source du groupe Sonoco qui leur donne des choses qui sont dans le courrier qu’on a reçu », a-t-il fustigé face aux journalistes.

Lire aussi : Football. Sonoco répond à la Féguifoot « Le groupe prend acte de la rupture contractuelle et en tire toutes les conséquences »

Et de poursuivre. « Si on va sur le plan juridique, on peut dire tout ce qu’on veut et sur le plan juridique, Sonoco a le droit de prendre les actions qui lui paraissent opportunes. La fédération guinéenne de football assumera, le moment venu. Là-dessus, il n’y a pas de débat mais sur le plan humain et éthique, nous estimons que lorsqu’on donne la parole, on la respecte. Nous nous sommes sentis frustrés. Du reniement de la parole qui a été donnée et surtout de la façon dont la chose a été présentée », a-t-il regretté.

Thierno Abdoul Barry pour guinée7.com

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