La formation des arbitres de niveau 1 en basket-ball s’est achevée ce dimanche soir à Conakry, marquant la fin de quatre jours intensifs de cours théoriques et pratiques. Cet atelier, organisé par la Fédération guinéenne de basket-ball (FGBB) en collaboration avec la Fédération internationale de basketball (FIBA), visait à renforcer les compétences des arbitres nationaux et à élargir leur compréhension des règles du jeu.
Cécile Chérif, porte-parole des stagiaires, a exprimé la détermination du groupe à mettre en pratique les enseignements reçus : « Nous ne ménagerons aucun effort pour appliquer tout ce que nous avons appris. Cette formation, une première pour beaucoup d’entre nous, a été une véritable opportunité de renforcement de capacités. Nous remercions l’expert, M. Mathieu Nguessan, pour sa rigueur, sa disponibilité et son savoir-faire, qui ont grandement contribué à notre progression », se réjouit-elle.
De son côté, Nguessan Mathurin, arbitre et instructeur pour la FIBA, a souligné l’importance de poursuivre cet effort : « La Guinée, malgré sa présence régulière en compétitions internationales, ne compte qu’un seul arbitre international. Il est essentiel que cet élan se poursuive par un travail personnel constant. Comme je l’ai rappelé, le lion ne rêve pas de chasser, il chasse. Je salue également la forte participation féminine, avec 9 filles sur 15 stagiaires, ce qui est en ligne avec l’objectif de la FIBA de promouvoir la présence des femmes dans les instances sportives et arbitrales ».
Fatoumata Élisabeth Sangaré, première vice-présidente de la FGBB, a salué l’engagement des participants tout en leur rappelant que cette formation n’est qu’un début : « Vous avez su relever le défi d’un programme exigeant, mêlant théorie et pratique, avec une évaluation finale rigoureuse. Ce n’est pas une fin, mais bien un point de départ. Vous êtes appelés à jouer un rôle clé dans le succès des futures compétitions nationales. »
Cette formation s’est achevée par une évaluation pratique, organisée par l’instructeur, sur le terrain d’un groupe scolaire à Taouya, en haute banlieue, où chaque stagiaire a officié.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com
