À l’occasion du média tour organisé par le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, notre rédaction est allée à la rencontre de Cheikh Tidiane Boye, ancien demi-finaliste olympique en athlétisme à Séoul en 1988 et grande figure du sport sénégalais. Dans cet entretien, l’Olympien revient sur l’importance de cet événement pour le Sénégal et le continent africain. Il partage également ses attentes envers la jeunesse.
Cheikh Tidiane Boye, En tant qu’Olympien et manager des athlètes de haut niveau, que représente pour vous l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse 2026 au Sénégal ?
Merci, monsieur Barry. C’est un immense plaisir de vous rencontrer ici au Sénégal.
Mais comme vous venez de dire, ça représente beaucoup pour moi, je peux dire même énorme, l’organisation des Jeux olympiques au Sénégal. Pourquoi ? Parce que ça permet d’abord aux Sénégalais, dans l’ensemble, de bénéficier des infrastructures de très bonne qualité, de haut niveau. Et en même temps aussi, ça permet aux Africains de se mesurer avec les meilleurs du monde. Troisième chose, c’est une fête. Et c’est pourquoi ça représente beaucoup pour moi.
Bien, à moins de 500 jours de l’événement, quel regard portez-vous aujourd’hui sur l’évolution des préparatifs ?
Oui, c’est très positif parce que, comme vous l’avez constaté, on a fait un tour avec les journalistes qui sont venus un peu partout dans le monde, des Européens, des Africains. Nous avons vu que la priorité, c’est l’avancement des travaux. Et le Sénégal est à jour actuellement. Tout est bien parti et c’est des installations de la dernière génération. Donc à ce niveau-là, il n’y a pas de souci. Le Sénégal est bien parti.
Quelles sont vos attentes envers la jeunesse sénégalaise et africaine à l’approche de ce rendez-vous ?
Oui, ce que j’attends de la jeunesse, c’est d’abord une grande participation des jeunes. Et avec beaucoup de performance parce que je ne parle pas des médailles. Pour le moment, comme nous avons eu beaucoup de retard sur ces organisations, c’est une première en Afrique. On ne peut pas être, excusez-moi le terme, un peu novice sur ça parce que c’est la première fois en Afrique et avoir l’intention de traîner des médailles. Ce qui m’intéresse, ce que je conseille aux techniciens aussi, nous avons une petite catégorie au niveau mondial qui ont même des records au niveau des seniors. Et aujourd’hui, si on a des jeunes de 18 ans, c’est leur première compétition.
La majorité, ils n’ont participé qu’au niveau de l’Afrique. Ce que je leur souhaite, c’est une participation très honorable avec un bon comportement dans le stade.
Est-ce qu’il y a un athlète en particulier sur lequel vous misez pour ces Jeux ici au Sénégal ?
Pour le moment, les entraîneurs, les techniciens, ils sont en train d’entraîner les jeunes. Ils sont sur un programme de formation, de stage. Et après ça, il y aura les compétitions. Et comme on n’est pas encore arrivé à la phase des compétitions, on ne peut pas commencer à parler des médailles. Mais on est actuellement en préparation, en stage et à préparer les compétitions et c’est à l’issue de cette phase qu’on va faire des paris.
Vous avez marqué l’histoire du sport sénégalais. Quel conseil donnez-vous à cette nouvelle génération qui rêve du podium ?
Comme vous l’avez dit, nous avons marqué l’histoire du sport sénégalais. J’étais demi-finaliste olympique. J’étais trois fois champion du monde. J’étais deux fois champion du monde militaire. Aujourd’hui, je fais partie de l’association des Olympiens du Sénégal qui a signé un partenariat avec le Comité national olympique et le comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ) pour apporter notre pierre à l’édifice. C’est pourquoi en même temps, nous sommes là pour participer, accompagner le COJOJ et le Comité national olympique.
Pour finir, si vous deviez résumer Dakar 2026 en un mot ou une phrase, laquelle choisiriez-vous ?
Ce que je veux dire, c’est que c’est une chance, une chance unique.
Je vous remercie.
Merci à guinee7.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com