Le président de l’ADC-BOC, le Dr Ibrahima Sory Diallo, s’est exprimé sur les coulisses du dialogue politique souvent organisé en Guinée. Selon lui, les participants à ces concertations ne perçoivent pas de salaire, mais plutôt des primes journalières dont le montant varie selon les régimes en place.
“Il y a eu un dialogue au temps d’Alpha, ce dialogue se tenait au ministère de l’Administration du territoire où les participants avaient cinq millions [GNF] (5 000 000) par jour. Et nous, le cadre de dialogue qui était là (sous le régime du CNRD), les gens qui venaient n’avaient que 500 000 par jour”, a-t-il révélé, ce dimanche 2 novembre, lors de l’assemblée générale de Foutti-Laffidi, un cadre d’échanges réunissant citoyens et journalistes autour d’un plat traditionnel.
Poursuivant, l’ancien député de la 9ᵉ législature a précisé : “Le dialogue a évolué dans ce sens jusqu’à ce qu’il s’arrête mais il y a des commissions qu’on a mises en place, ces commissions avaient un budget de fonctionnement. Mais c’est un décret qui a mis ce budget en place.”
À ce jour, le dialogue politique est à l’arrêt en Guinée. Toutefois, le Dr Ibrahima Sory Diallo affirme que les participants ont réclamé leurs indemnités auprès du Premier ministre, estimant que le décret présidentiel portant création du budget reste toujours en vigueur.
“Le président a pris décret, il a mis en place, notre budget est imputable au budget de la Primature. C’est pourquoi vous avez entendu qu’on a demandé à M. Bah Oury malgré qu’il ait interrompu le dialogue, mais la disposition du décret du président est maintenue, il paie notre argent. Il a payé”, a-t-il expliqué.
Bhoye Barry pour guinee7.com

