Face à la détresse des victimes d’escroquerie, le gouvernement fait une annonce à la hauteur de la préoccupation. Les 416 candidats au hadj, victimes d’une immense escroquerie, seront « gratuitement » pris en charge pour accomplir ce devoir religieux.
Une décision annoncée par la présidence de la République et vivement saluée par les principaux concernés. Réunis à la place des Martyrs ce mardi 3 juin, ils ont tenu à exprimer leur reconnaissance envers le président Mamadi Doumbouya à travers une déclaration publique, ponctuée de bénédictions à son égard.
« Nous sommes mobilisés à la place des Martyrs, puisque j’ai trouvé que c’est le lieu le plus privilégié en République de Guinée pour faire une déclaration », a indiqué d’entrée Amara Sylla, porte-parole des pèlerins, justifiant ainsi le choix porté sur la place des Martyrs.
Au nom du groupe, il a tenu à remercier le président de la transition : « C’est une déclaration de remerciement qui va à l’endroit du président de la République et pour prouver à l’opinion nationale et internationale que, dans ce dossier, la maman du président n’est liée ni de près ni de loin à ce dossier. On le remercie parce qu’il a regardé ses fils, il a regardé ses pères, il a regardé ses mères qui étaient dans le désespoir, dans la détresse. Aujourd’hui, notre désespoir est remplacé par l’espoir, notre détresse est remplacée par la joie, par l’allégresse. C’est le communiqué qui a été lu hier sous instruction du président de la République par le ministre secrétaire général de la présidence, le général Amara Kamara, et c’est ce qui nous a beaucoup enchantés. Le communiqué nous dit que cette année ce n’est plus possible, mais l’année prochaine, le gouvernement va nous prendre gratuitement en charge et nous allons effectuer notre devoir religieux. »
Concernant les personnes accusées de tentative d’escroquerie, M. Sylla a salué les efforts des autorités : « Je remercie beaucoup nos forces de sécurité et de défense qui ont travaillé d’arrache-pied pour dénicher tous ces fossoyeurs de la République. On est en train de mettre la main sur eux petit à petit et je sais qu’un tel acte ne va plus se reproduire maintenant en Guinée. Ils sont à la disposition de la justice. Je sais que l’État va prendre tous les engagements et tout ce qu’il faut pour que des actes comme ça ne se reproduisent plus en République de Guinée. »
Abdoul Lory Sylla, pour guinee7.com