Censure

Quand l’eau potable dévient rare à Conakry

Conakry traverse, ce samedi, une situation particulièrement préoccupante concernant l’approvisionnement en eau conditionnée. Trouver un ballot d’eau pour la consommation familiale relève désormais du parcours du combattant. Chez les rares distributeurs encore en activité, le paquet, habituellement vendu à 6 000 GNF, se négocie à 8 000 GNF, et les stocks demeurent très limités.

Cette tension sur le marché découle directement de la fermeture, par décision gouvernementale, de la quasi-totalité des usines de traitement d’eau. Les autorités ont invoqué le manque d’autorisation d’implantation. Toutefois, plusieurs producteurs, documents à l’appui, affirment que leurs produits respectent les normes exigées par le contrôle de qualité.

Cette mesure, prise sans la mise en place de solutions alternatives, intervient à un moment particulièrement sensible. En pleine saison des pluies, il n’est pas rare que l’eau du robinet devienne rougeâtre ( voir la vidéo ci-dessous) dans de nombreux quartiers de la capitale, alimentant la méfiance des habitants à l’égard de son utilisation pour la consommation directe.

Face à cette double contrainte -raréfaction de l’eau conditionnée et dégradation de la qualité de l’eau courante-, la population se retrouve devant un dilemme. Alors question: quelles solutions urgentes et durables pour garantir un accès sûr et abordable à l’eau potable à Conakry ?

Focus de guinee7.com