En sport, la performance va souvent de pair avec la récompense.
Pourtant, en Guinée, la question des primes revient régulièrement dans l’actualité des équipes nationales. Un arrêté conjoint signé en 2020 encadre toujours ce volet, mais le ministre des Sports, Kéamou Bogola Haba, est catégorique.
« L’État n’a pas signé un contrat avec quelqu’un stipulant qu’on va lui donner telle ou telle prime. Si l’État doit nourrir tout le monde, alors, pour le moment, je dis que la question des primes relève de récompenses. Ce sont des gestes que l’État fait, et il a toujours respecté ses engagements envers tous, que ce soit pour les supporters, la presse, les accompagnants ou, évidemment, les joueurs. Je souhaite que cette question des primes ne pourrisse pas l’atmosphère de notre sport, car les gens sont bien logés, la nourriture ne manque pas et les conditions sont bonnes », a-t-il déclaré ce dimanche chez nos confrères d’Africaguinée.
Pourtant, l’arrêté conjoint nᵒ 711, signé à l’époque par Sanoussy Bantama Sow (Sports), Ismaël Dioubaté (Budget) et Mamadi Camara (Économie et Finances), fixe le montant des primes allouées aux sélections nationales de football et autres sports.
Ce document, dont nous avons copie, précise qu’« au vu des nécessités de service », son article 1ᵉʳ stipule : « Il est accordé aux sportifs de haut niveau et à leur encadrement des primes réparties en six catégories ».
Ces catégories sont :
1. Primes de victoire à l’extérieur ;
2. Primes de victoire à domicile ;
3. Primes de déplacement ;
4. Primes de match nul à l’extérieur ;
5. Prime de qualification aux phases finales des compétitions africaines et mondiales ;
6. Primes d’objectif.
Thierno Abdoul Barry pour Guinée7.com