La Guinée s’apprête à franchir un tournant historique. À l’aune de la nouvelle Constitution, la candidature du Général Mamadi Doumbouya apparaîtra non pas comme une ambition personnelle, mais comme la continuité logique d’un projet de refondation nationale.
Dans un contexte où les peuples africains réclament des dirigeants intègres, ancrés dans l’action et la justice, cette perspective s’impose avec une légitimité difficile à contester.
Depuis sa prise de responsabilité, le Général Doumbouya a donné corps à une vision de développement fondée sur la rigueur et la transformation.
Les chantiers d’infrastructures se multiplient à travers le pays : routes, ponts, interconnexions régionales, autant de symboles d’une Guinée en mouvement, reconnectée à elle-même et au monde. Ces réalisations ne relèvent pas du simple affichage. Elles traduisent une volonté de désenclaver, de relier et d’unir les Guinéens autour d’un même destin collectif.
Sur le plan institutionnel, la réforme de l’administration publique et la lutte contre la corruption constituent les piliers d’une gouvernance plus éthique. L’opération de récupération des biens spoliés de l’État, menée avec fermeté, a envoyé un signal fort : l’époque de l’impunité systémique touche à sa fin.
Dans un continent souvent fragilisé par la corruption, cet engagement place la Guinée parmi les pays africains cherchant à restaurer la confiance entre l’État et ses citoyens.
Mais la marque la plus profonde du leadership de Mamadi Doumbouya se trouve sans doute dans son rapport à la jeunesse. Longtemps marginalisée, la jeunesse guinéenne retrouve aujourd’hui sa place au cœur du projet national.
En l’associant aux décisions et aux postes de responsabilité, le Général en fait non plus une génération spectatrice, mais une génération actrice du changement. Cette dynamique inclusive, qui embrasse également les femmes, redonne sens à la promesse républicaine : celle d’une Guinée pour tous.
Sur la scène internationale, la trajectoire de Mamadi Doumbouya intrigue autant qu’elle inspire. Dans un contexte global de défiance envers les élites politiques, sa gouvernance pragmatique et son refus du conformisme politique tracent une voie singulière : celle d’un leadership de rupture, enraciné dans la souveraineté, mais ouvert au dialogue et à la coopération.
Ainsi, à la lumière de la nouvelle Constitution, sa candidature ne saurait être perçue comme une manœuvre de pouvoir, mais comme l’expression d’une responsabilité historique. Elle incarne la poursuite d’un projet de transformation nationale, fondé sur la justice, la transparence et la dignité retrouvée.
La Guinée, à travers lui, cherche moins à prolonger un mandat qu’à consolider un élan. Et cet élan, pourrait bien repositionner le pays comme un modèle africain de stabilité et de renaissance institutionnelle.
Mohamed Konaté
Secrétaire Exécutif Adjoint de l’ANLC