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Guinée. Mines : un accord minier débloque le dossier Axis Minerals

Après huit mois de blocage, SD Mining et AGB2A-GIC valident un compromis sous l’arbitrage du ministère des Mines.

Selon nos sources, le ministère guinéen des Mines a finalement obtenu la signature de SD Mining dans le cadre de l’accord visant à débloquer le dossier du permis retiré à Axis Minerals. De son côté AGB2A-GIC, a déjà payé le montant représentant une sorte de « ticket d’entrée » lui permettant de reprendre ses activités sur le site.

Selon nos informations, après s’être montré réticente, SD Mining a accepté de valider le compromis, qui prévoit un partage qualifié d’« équitable » des réserves connues ou à prouver sur le périmètre concerné.

Des études de faisabilité complémentaires devront consolider les volumes estimés. Selon un ingénieur ayant travaillé sur les premières études avant le démarrage de l’exploitation il y a quelques années, le gisement recèlerait au moins 300 millions de tonnes de bauxite.

Cet accord met fin à près de huit mois d’arrêt forcé consécutif au retrait du permis initialement détenu par Axis Minerals. AGB2A-GIC, société guinéenne, pourra ainsi relancer ses activités et tenter d’atteindre ses objectifs fixés entre 15 et 20 millions de tonnes exportées, un volume devenu inaccessible cette année en raison de la suspension des activités de cette entreprise depuis le mois de Mai 2025.

L’entreprise dispose déjà d’un port minier construit pour environ 300 millions de dollars USD, infrastructure stratégique qui devrait faciliter la réalisation de ses ambitions.

A noter que depuis fin novembre, AGB2A-GIC avait obtenu le feu vert pour redémarrer ses activités sur Guinea Brain Touch (GBT), l’autre permis amodié par l’alliance AGB2A, avant que les deux entités (GIC et SD Mining) ne séparent leurs opérations.

Sur le plan juridique, le dossier introduit par Axis Minerals au niveau d’un tribunal américain (à New York) pour obtenir un arbitrage face à l’État guinéen se heurte à une contestation ferme.

La Guinée, représentée par le cabinet international DLA Piper, entend remettre en cause la recevabilité de la requête déposée par la société aux intérêts indiens. 

Avec Westaf Mining