Censure

Modèle Ouattara brandi : Non, Non, nous préférons et confirmons notre Alpha Condé (Par Ibrahima Sory Keïta)

Depuis que le Président Ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, le 5 mars, qu’il n’est pas candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 dans son pays, certaines personnes s’empressent de faire le parallèle avec la Guinée, notamment l’opposition FNDC de ce pays, pour dire que le Président Condé devrait faire la même chose. A l’analyse pourtant, le peuple de Guinée préfère son Président Alpha Condé tel qu’il est, dans le respect qu’il voue à son peuple, dans la qualité de conduite de l’Etat permettant de transmettre cette expertise à la relève de demain, dans les fondements de développement dont il est en train de doter son pays pour une irréversibilité de développement harmonieux.

Respect du Président Condé voué à son peuple

Pour ceux qui se gargarisent de parallèle avec la déclaration de non candidature du Président Alassane Ouattara, le 1er parallèle doit commencer par le début, c’est-à-dire avec la 1ère phrase du Président Ouattara, à savoir «j’ai décidé de ne pas être candidat… ». Le fait de dire «j’ai décidé», cela signifie qu’il a la possibilité ! Cette possibilité d’aller au-delà de deux mandats n’existait pas en Côte d’Ivoire, et elle a été permise par le référendum Constitutionnel du 30 octobre 2016 qui s’est traduit par une très large victoire du «oui» (93,42%). Pourquoi donc cette opposition FNDC, clone de l’UFDG, a-t-elle peur en Guinée de ce qu’elle applaudit de ses deux mains en Côte d’Ivoire, à savoir la possibilité de se présenter devant son peuple, dans l’esprit de ce parallèle ! A l’évidence, sa peur découle du «peu de confiance envers ses propres capacités à l’emporter dans les urnes» comme s’en est interrogé l’hebdomadaire «Jeune Afrique» du 16 févier 2020 à travers ce passage cité. Le référendum constitutionnel proposé par le Président Condé met en lumière toute la considération qu’il a envers son peuple, en ce sens que notamment la nouvelle Constitution, si elle est approuvée, va permettre à tout citoyen éligible qui le veut, de se présenter devant le suffrage du peuple sans passer par un parti politique, en qualité d’Indépendant, une grande avancée donc, mais en ce sens aussi que quelle que soit une décision de candidature, c’est le peuple qui tranchera, d’où cela ne signifie nullement que parce qu’un citoyen candidate qu’il va de ce fait gagner, a contrario s’il décide de ne pas candidater, cela ne doit pas relever de l’inédit car c’est le peuple qui aurait tranché en dernier ressort, comme cela se doit en démocratie. Le respect de son peuple, par le Président Condé, se décline aussi par son rejet de toute combinaison pouvant altérer le choix suffisamment conscient de son peuple appelé à voter pour un Président suivant les appréciations que chacun pourra se faire de ce Président, et non à travers d’autres critères obligeant moralement à le faire, même si on n’a pas envie, à l’image du conseil présidentiel dahoméen des années 70, où chacun des 3 leaders Hubert Maga, Justin Ahomadegbé et Sourou Migan Apithy devait exercer la charge de Président à tour de rôle pendant 2 ans, mais ce système a vite montré ses limites.

Election présidentielle : Rencontre entre un Homme et son peuple

Le Président ivoirien Ouattara que l’opposition FNDC, clone de l’UFDG, s’empresse de nous servir en modèle, est à l’origine le Président du Rassemblement des Républicains (RDR) qui a fait alliance avec le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien Président ivoirien Henri Konan Bédié pour donner lieu au Rassemblement des Houphouëtistes  pour la Démocratie et la Paix (RHPD) en mai 2005. Cette alliance a été conclue sur la base d’un accord d’alternance entre Ouattara et Bédié, c’est-à-dire Bédié soutient Ouattara à la Présidentielle de 2010 face à Gbagbo, d’où Ouattara a gagné, ensuite Bédié a renouvelé son soutien à Ouattara, notamment suite à l’inauguration du pont à péage HKB (Henri Konan Bédié) en décembre 2014, reliant les communes de Cocody et de Marcory en enjambant la lagune Ebrié, et on se rappelle encore cette célèbre phrase de Bédié disant que «cet ouvrage vaut 2 mandats», d’où le Président Ouattara gagna l’élection présidentielle de 2015 au 1er tour ! Mais comme souligné, cette alliance est faite sur la base d’une alternance, c’est-à-dire que c’est un candidat du PDCI, vraisemblablement l’ancien Président Bédié, et non le Président Ouattara, qui doit représenter le RHDP et être soutenu par cette alliance pour la Présidentielle de 2020. Il se trouve cependant que le Président Ouattara n’est plus dans le respect de cette alliance, d’autres diraient qu’il a trahi, d’où des problèmes avec le PDCI. Au total, entre d’une part, le Président Ouattara n’ayant pas respecté son engagement avec ses alliés, mais dont nous respectons la position, que le FNDC, clone de l’UFDG, veut nous servir en modèle, et d’autre part le Président Condé, nous préférons largement le Président Alpha Condé, homme de parole. Le Président français Macron a d’ailleurs réagi à l’annonce de renoncement du Président Ouattara, en disant notamment «Je salue la décision… du Président  Alassane Ouattara, homme de parole… ». On laisse le Président Bédié et le PDCI apprécier cette qualification «d’homme de parole» ! Le Président Alpha Condé n’aurait jamais signé un tel accord d’alliance, et quand bien même il l’aurait signé, il l’aurait respecté en tant qu’homme de parole. Il ne l’aurait pas signé parce qu’il sait que l’élection présidentielle, c’est la rencontre d’un Homme avec son peuple. Il sait que le peuple élit aussi bien sur la base d’un programme, mais sans doute plus sur la base de certaines valeurs comme la probité, l’esprit de rassemblement et d’unité sans discrimination, le respect de ses engagements, la vision, etc. Le Président Condé, par respect de son peuple, ne va donc pas signer un tel accord de substitution automatique amenant à un vote par devoir moral ou un vote basé sur la croyance de bonne foi d’incarnation des mêmes valeurs par le candidat de l’accord d’alternance. Un tel accord d’alternance  formalisée n’est pas la même chose qu’un soutien classique où il n’y a pas d’ambiguïté fusionnelle pouvant interférer sur l’adhésion ou non de l’électeur. Par ailleurs, le Président Condé n’aurait jamais signé un tel accord, car un tel accord, dans son déroulé, présente des effets pervers à l’encontre du peuple. Ainsi, dans un Exécutif présidé par un Président «A» dans le cadre d’une alliance devant aboutir à une alternance de leaders, un Ministre d’obédience du leader «B» attendant son tour pour être Président de la République, un tel Ministre pourrait donc retarder ou bloquer un projet d’importance nationale, tout simplement pour que la paternité revienne à son leader «B» le jour où, dans le cadre de l’alternance, il serait Président et qu’il ferait donc exécuter ce projet. Mais le Président «A» lui-même pourrait ne pas initier un projet en se disant qu’il n’aura pas le temps de le réaliser, d’où c’est le leader «B», appelé à lui succéder en vertu de leur accord d’alliance et d’alternance, qui pourrait en récolter les fruits. Et le grand perdant dans tout ça, c’est le peuple. Un tel accord n’est pas sain, et le Président Condé n’aurait jamais signé un tel accord dont le Président Ouattara, modèle adulé par l’opposition FNDC clone de l’UFDG, est l’incarnation. Le peuple guinéen est donc averti des petites cuisines pouvoiristes sur son dos, inhérentes à ce front, c’est-à-dire à cette alliance FNDC. Assurément, nous préférons notre Président Alpha Condé, homme de grande probité, totalement investi pour le peuple, et ne cherchant pas de petits intérêts pouvoiristes pour lui-même. Il l’aurait déjà fait, s’il était dans cette posture, et ce, bien avant son arrivée au Pouvoir car ce ne sont pas les occasions qui ont manqué. Cette probité est d’ailleurs un des fondements de la bonne gouvernance du Président Condé, cette qualité de conduite de l’Etat permettant de transmettre cette expertise à la relève.

Comme le Président Houphouët Boigny, qualité de courroie de transmission d’expertise du Président Condé.

Le Président Ouattara, dans sa déclaration de renoncement à sa candidature, a parlé notamment «…de jeunes Ivoiriens honnêtes, compétents, et expérimentés qui ont appris à nos côtés comme nous l’avons fait aux côtés du père de la Nation, le Président Félix  Houphouët Boigny». Le Président Houphouët, qu’on surnommait du terme affectif «Le Vieux» ou encore le «Sage», a été Président de la République de Côte d’Ivoire pendant 33 ans et 10 jours. Il est considéré comme le Bâtisseur de la Côte d’Ivoire et à un certain moment de l’évolution économique de ce pays, on a eu à parler du «miracle ivoirien» dans les années 1960-1970. Le Président Houphouët est décédé à l’âge de 88 ans, officiellement (car certains observateurs trouvent qu’il était beaucoup plus âgé) en étant Président, d’où le Président Ouattara et autres ont appris à ses côtés jusqu’à ce qu’il ne soit plus Président., comme l’a affirmé le Président Ouattara lui-même. Il apparait, à partir de cette déclaration du Président Ouattara que c’est donc un atout d’avoir un Président que la grâce divine a doté d’une longévité consolidant sa sagesse et auprès de qui on peut apprendre pour le bon devenir du pays. La logique voudrait alors que ceux qui s’enorgueillissent de cette déclaration du Président Ouattara se tournent vers le Président Condé pour apprendre le plus possible à ses côtés comme cela a été fait dans la longue durée aux côtés du Président Houphouët. Le peuple guinéen, en tout cas, se trouve conforté dans son choix porté sur le Président Condé et dans sa volonté de continuer le plus longtemps possible avec lui pour que son expertise et sa vision puissent bénéficier le plus durablement possible au pays ainsi qu’aux apprenants à ses côtés en vue du développement socioéconomique poursuivi.

Irréversibilité de développement harmonieux

La Guinée est un pays riche, doté en ressources naturelles variées, d’une part aussi bien dans le secteur minier, que ce soit dans la bauxite, servant à la production d’aluminium, ou encore dans le fer, l’uranium, l’or, le pétrole, le diamant, d’autre part dans le secteur hydrique permettant notamment la construction de barrages pour la production énergétique. La Guinée a toujours été un pays riche, mais la grande attractivité qu’elle connait actuellement n’est pas la même que celle plus faible d’avant l’arrivée du Président Alpha Condé aux responsabilités. Cela s’explique par l’expertise du Président Condé en matière de conduite d’un pays, doublée de sa probité ainsi que de sa grande vision. C’est comme si on donnait les mêmes recettes (ici les mêmes potentialités naturelles que la Guinée a tout le temps eues) à des cuisiniers différents (ici les différents dirigeants qu’a connus notre pays, y compris surtout ceux qui étaient pleinement responsabilisés par le Président Lansana Conté dans la gouvernance du pays en tant que Premiers Ministres, donc Chefs de Gouvernement ayant effectivement gouverné notre pays) afin de préparer pour la collectivité, et on verra que cela aboutit à des préparations culinaires de qualités différentes. Cela est dû d’une part au talent du cuisinier le mieux coté, mais d’autre part à sa probité faisant qu’il va utiliser tous les ingrédients qu’il faut pour aboutir à une bonne préparation culinaire, et non empocher indûment certains ingrédients qu’il aurait donc soustraits pour son utilisation personnelle au détriment de la collectivité. Au total, le Président Alpha Condé, grâce à sa vision et son engagement au service de son peuple, est en train de développer les secteurs porteurs de croissance dans notre pays, comme l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et le secteur minier, et ce n’est donc pas un hasard que la Guinée en soit à ce niveau fort d’attractivité, ce qui suscite des envies. C’est pourquoi le Président Alpha Condé, comme le Président Houphouët, est qualifié de «Bâtisseur», et ce n’est donc pas un slogan mais une réalité. Si on veut donc nous emmener sur le terrain ivoirien pour un parallèle entre les Présidents ivoirien et guinéen, c’est le Président Houphouët, et non le Président Ouattara, qu’il faut mettre en parallèle avec le Président Condé en leur qualité de Bâtisseurs de leurs pays respectifs. Ainsi, pour les prédateurs qui ont des visées sur la Guinée, l’assouvissement de leurs ambitions passe par un impératif pour eux, à savoir dégager Alpha Condé. C’est la raison de tout leur tintamarre, çà et là, pour discréditer et disqualifier le Président Alpha Condé dans la conduite de son peuple vers le développement harmonieux irréversible. Ils sont passés par tous les chemins, mais ils ont échoué, que ce soit  le voisinage vers lequel ils ont tenté d’envoyer la Guinée, ou en passant par le Parlement européen, ou encore l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), ou encore la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), ou encore l’UA (Union Africaine). Le média «Guinée7» rapporte qu’ils ont «même introduit, sans succès, une résolution contre la Guinée au Conseil de sécurité de l’ONU». Mais ils semblent comprendre maintenant que le peuple de Guinée qu’ils avaient contourné, est le fondement soutenant fermement le Président Condé, d’où ils essaient maintenant une autre stratégie tendant à faire basculer le peuple de leur côté, à travers cette affaire de renoncement du Président Ouattara à un 3e mandat. Notre analyse aboutit en effet à cette conclusion, car elle trouve que le renoncement du Président Ouattara n’est ni volontaire ni sincère.

Renoncement Président Ouattara : douteux au vu de son activisme pour continuer !

Le Président Ouattara n’a jamais cessé de manifester, implicitement ou plus explicitement, son désir de briguer un 3e mandat, jusqu’à sa déclaration du 5 mars dernier, ce qui est son droit le plus absolu qu’on respecte. Ainsi, dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Jeune Afrique» en 2018, le Président Ouattara disait que la nouvelle Constitution lui permettait encore de briguer 2 mandats. Récemment, au mois de février passé, il avait déclaré, à travers des propos rapportés par le site «benintimes.info» que  «Lorsqu’un avion a atteint sa vitesse de croisière, on ne change pas son commandant de bord». Concernant son âge (78 ans), il avait trouvé que ce n’était pas un facteur dirimant, en déclarant que «Tout le monde peut être candidat, même les centenaires». Par ailleurs, le Président Ouattara avait lié son renoncement, à candidater pour un 3e mandat, au renoncement des anciens Présidents de la République Bédié et Gbagbo : pour quelqu’un qui tient à renoncer sincèrement, est-il besoin de lier cet acte à d’autres acteurs politiques dès lors que c’est le peuple qui départage ! Comme s’il voulait couvrir sa candidature en montrant qu’il est contraint de la présenter du fait des autres ! Mais on peut rétorquer en affirmant que tout cela relève de propos ne correspondant à aucun engagement affirmé avec certitude. Dans ce cas, s’il y a vraiment une sincérité de conviction au renoncement, pourquoi avoir pris le risque de créer la rupture de l’alliance avec le PDCI dans leur regroupement RHPD en essayant de rallier des partenaires du PDCI à sa cause ! Cherchait-il un ralliement à son renoncement permettant de laisser le candidat issu du PDCI, vraisemblablement Bédié, être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle d’octobre 2020 ! On conviendra objectivement que la méthode de renoncement utilisée, dans ce cas, est bien particulière ! Qui peut raisonnablement penser que tous ces tiraillements créés, c’était pour un renoncement à la candidature présidentielle ! Il apparait donc que le Président Ouattara voulait vraiment être candidat, d’où qu’est-ce qui a empêché sa candidature ?

Les véritables causes du renoncement sont-elles générationnelles !

Le Président Ouattara déclare renoncer à briguer un 3e mandat présidentiel car il veut «transférer le pouvoir à une jeune génération». Il résulte cependant de notre analyse que cette raison évoquée ne résiste pas à la détermination affichée par le Président Ouattara, ne serait-ce que pour ne pas laisser son tour à son partenaire PDCI du RHDP. Si ce n’est donc pas un renoncement volontaire, c’est alors un renoncement contraint. On peut dans ce cas en déduire que le Président Ouattara n’ayant pas tenu ses engagements vis-à-vis de son partenaire PDCI du RHDP dont le soutien lui a permis de gagner ses deux présidentielles, il a tout simplement compris que sans ce soutien, il ne peut gagner face à Gbagbo (s’il recouvre sa liberté de candidater) et à Bédié qui n’a pas l’air de pardonner ce parjure ou tout simplement cette traîtrise, comme le diraient d’autres, du Président Ouattara, surtout si ces 2 anciens Présidents unissent leurs forces. Mais notre analyse penche plus  sur une action délibérément concertée pour essayer de contrecarrer le Président Alpha Condé.

Renoncement visant par ricochet le Président Condé pour le nuire

 Les tenants de cette action concertée ayant constaté que toutes leurs actions contre le Président Condé sont demeurées infructueuses, se tournent maintenant directement vers le peuple de Guinée et s’adressent à lui à travers cette déclaration de renoncement pour influencer ce peuple de Guinée en vue de l’amener à voter dans le sens d’un barrage à une éventuelle possibilité de nouveau mandat pour le Président Condé. Dans un autre cadre qui se recoupe cependant avec notre analyse, le Président Ouattara et le Président Macron, avaient annoncé, le 21 décembre 2019 à Abidjan, pour le compte des 8 Etats membres de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) la mise en place d’une nouvelle monnaie, dénommée ECO, à la place du Franc CFA, devançant de peu la réunion des Chefs d’Etat de la CEDEAO consacrée justement à une monnaie commune à ces pays et qui est aussi l’ECO. C’était troublant cette sorte de course de vitesse pour devancer la CEDEAO, comme si on voulait lui couper l’herbe sous les pieds car l’ECO de l’UEMOA doit correspondre à cet ECO, future monnaie commune des 15 Etats de la CEDEAO. Le Président Ouattara avait annoncé sa déclaration de candidature ou non pour le mois de juillet 2020, et voilà qu’il fait son annonce largement en avance le 5 mars, devançant, comme pour l’annonce sur l’ECO, le référendum pour une nouvelle Constitution en Guinée tournant, pour ses pourfendeurs, autour du Président Condé. Troublant !

Réaction dithyrambique du Président Macron cachant mal un parti pris amenant à fermer l’œil sur des faits reprochés vigoureusement ailleurs.

A l’issue de cette annonce, le Président Macron envoie un tweet dans la soirée pour dire «Je salue la décision historique du Président Alassane Ouattara, homme de parole et homme d’Etat, de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. Ce soir la Côte d’Ivoire donne l’exemple». On peut se demander qu’est-ce qu’il y a d’historique qu’un Président renonce à se présenter à un 3e  mandat. Le défunt Président de son pays, la France, Jacques Chirac, après 2 mandats qu’il voulait enchainer par un 3e mandat, avait finalement renoncé à se présenter (une percée de Nicolas Sarkozy pointait notamment) et nulle part on n’a parlé de décision historique ! On ne voit pas non plus quel exemple la Côte d’Ivoire donne dès lors qu’elle a son mode de fonctionnement, et les autres pays ont aussi leur mode de fonctionnement, à travers chacun, leur Constitution. En Israël par exemple, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou en est à 5 réélections à la tête de l’Exécutif de son pays qui demeure un ami de la France : quel est donc l’exemple à suivre ici inspiré de la Côte d’Ivoire : il aurait donc fallu que le Premier Ministre israélien renonce à se présenter pour un 3e mandat, puis un 4e, et ensuite un 5e mandat ! Un autre fait troublant, c’est l’absence de réaction ou condamnation du Président Macron à la réforme constitutionnelle envisagée par la Côte d’Ivoire, portant notamment sur un point concernant la fonction présidentielle de ce pays, à savoir la nomination désormais du Vice-Président, au lieu de son élection dans un ticket avec le Président ! On a quand même focalisé le référendum en Guinée sur un point concernant la fonction présidentielle et du côté de la Côte d’Ivoire on ne dit rien ! De quoi alimenter les spéculations sur cette réforme constitutionnelle de la Côte d’Ivoire portant aussi bien sur l’Exécutif, le Législatif que le Judiciaire, spéculations portant sur un faux départ du Président Ouattara  et sa réapparition sous une forme ou une autre, d’autant plus qu’avec le rôle central qu’il occupe dans l’avènement de l’ECO au sein de l’UEMOA, à côté de la France, symbolisé par son duo avec le Président Macron autour du lancement de l’ECO, on voit mal le Président Ouattara éloigné de son gré de la sphère du Pouvoir ivoirien. On voit s’ajouter à ces tenants d’actions concertées contre la Guinée la voix de cet opposant ivoirien, ancien Premier Ministre et qui est actuellement en mal de  légitimité après son parricide contre le dirigeant historique de son parti privé de ses libertés hors de son pays. Sans doute une façon pour lui de rentrer dans les bonnes grâces de cette coalition de contempteurs de la Guinée et de son Président, car ses dénigrements à la cantonade n’ont aucune prise sur le peuple de Guinée déterminé et mobilisé derrière son Président Condé.

Invariablement, rejet du modèle Ouattara, consécration du modèle Condé.

Ibrahima Sory KEITA Président Dynamique ALPHA (Aréopage des Lecteurs et Penseurs pour l’Heuristique et l’Action)

En définitive, ce modèle de Président ivoirien adulé par le FNDC, clone de l’UFDG, caractérisé par des parjures, fourberies, insincérités, permet de qualifier le FNDC qui en est son admirateur en voulant le modéliser en Guinée. C’est un modèle de Président qui ne s’accommode pas d’un esprit démocratique car il s’accapare lui-même de l’habilitation portant sur la dévolution du Pouvoir qui est un attribut du peuple, en disant vouloir «transférer le pouvoir à une jeune génération». On comprend davantage pourquoi le FNDC, clone de l’UFDG, tresse des lauriers à ce Président, car il est lui-même adepte du musèlement du peuple en refusant le suffrage universel à travers le référendum constitutionnel et en voulant directement s’auto transmettre le Pouvoir. Mais cela ne ressemble pas au Président Condé, grand Démocrate qu’il n’a jamais cessé d’être en donnant la parole au peuple pour trancher cette importante question de nouvelle Constitution, comme cela avait été, au demeurant, retenu par toutes les Forces vives du pays après la période de transition nous conduisant à la 1ère élection véritablement démocratique en Guinée en 2010. On ne confond pas, lorsque le Président Ouattara avait déclaré à Katiola dans le Nord de la Côte d’Ivoire vers la fin 2019 dans le cadre d’une tournée, qu’il ne veut pas que «la Côte d’Ivoire retourne entre les mains de ceux qui ont détruit notre pays, de ceux qui ont gaspillé les biens publics». Le Président Ouattara a ajouté en se disant convaincu que «c’est trop facile d’avoir fait ce qu’ils ont fait et de penser qu’ils peuvent revenir pour faire la même chose… ». Ce genre de propos qui doivent bien parler au FNDC, clone de l’UFDG, notamment ses anciens Premiers Ministres qui correspondent parfaitement à ces critiques du Président Ouattara, sont de l’ordre de déclarations normales d’un Responsable politique et on ne les confond pas avec des propos visant à s’attribuer la fonction de dévolution du Pouvoir par le peuple. Pour nous peuple de Guinée, nous rejetons totalement ce modèle de Président idolâtré par le FNDC, clone de l’UFDG et nous préférerons de loin et validons notre Président Alpha Condé avec qui nous demeurons mobilisés pour un «Oui» massif à la nouvelle Constitution et une continuité de son talent de Bâtisseur au service de notre pays.

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